Publié le 7 Apr 2024 - 19:47
SOUS REPRESENTEES DANS LE NOUVEAU GOUVERNEMENT

Des féministes dénoncent leur discrimination stéréotypée

 

Le Réseau des féministes du Sénégal s’est dit consterné par la faible représentation des femmes dans le nouveau gouvernement dont « la composition, avec 4 femmes sur une liste de 25 ministres et 5 secrétaires d’Etat ; soit 13,33% », ne cadre pas avec leurs attentes de ce « gouvernement dit de rupture, d’inclusion et d’équité ». Selon elles ; c’est en contradiction avec « les engagements internationaux et constitutionnels du Sénégal de respecter les instruments garantissent l’accès équitable des hommes et des femmes à la prise de décision et à l’exercice des responsabilités civiques et politiques », souligne un communiqué daté du 6 avril 2024. Il s’agit notamment le Protocole à la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples relatif aux droits des femmes en Afrique ratifié par le Sénégal et la loi portant parité homme-femme. Pour ces féministes, « un gouvernement paritaire était effectivement possible, attendu et souhaité surtout venant d’un régime qui dit vouloir travailler pour plus de justice sociale ». Tout en rappelant que « le poids démographique des femmes ne se reflète pas dans leur représentation aux instances et processus de prise de décision », elles jugent « inconcevable de parler d’un approfondissement du processus démocratique sans que la participation de la moitié de la société soit effective et croissante ». Evoquant le changement d’appellation du ministère de tutelle d’alors en ministère de la Famille et des solidarités, elles espèrent qu’il ne va en rien enfreindre « le statu quo » et que « des compromis seront faits » avec leurs droits en vue d’ « améliorer qualitativement et quantitativement la participation des femmes au niveau gouvernemental ». Elles disent attendre « des mesures claires » pour la concrétisation de l’équité et l’égalité de genre ; bref leurs droits et non la mise en place d’un dispositif qui va contribuer à la « marginalisation » de leurs « voix des femmes » dans le décret portant répartition des services de l’Etat pour « une réelle prise en compte de leurs besoins spécifiques ».

Malamine CISSE

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