« On est preneur, mais pas demandeur », selon la Coalition « Mimi 2024 »
La coordination des cadres de la Coalition « Mimi 2024 » réunie ce samedi en journée de réflexion politique aux fins d’évaluer la situation politique nationale, examiner la vie de la coalition et envisager les perspectives, ont réitéré leur "ancrage dans la mouvance présidentielle" et leur "soutien à la gouvernance de l’Etat et aux actions du gouvernement". Selon leur président Ameth Dieng, la Présidente Aminata Touré "qui ne s’engage que pour des principes et des valeurs" et ses partisans n’ont pas adhéré à l’offre programmatique de la coalition « Diomaye Président » pour avoir des retombées mais sa vision sociétale nous convient et nous sommes décidés à l’accompagner le plus loin possible ».
La réunion ordinaire des têtes pensantes de la Coalition « Mimi 2024 » entre dans Dans le cadre normal de la reprise de ses activités politiques et intervient après une pause bien méritée au sortir d’un scrutin présidentiel assez compliqué. Les 34 coordonnateurs départementaux aux profils divers et variés qui y ont pris part ont confirmé leurs convictions politiques et réitéré leur engagement à rester soudé dans le combat démocratique auquel ils ont adhéré depuis longtemps. « La coalition Mimi se remobilise pour montrer son ancrage dans la coalition Diomaye Président mais également pour confirmer son soutien à la gouvernance de l’Etat et aux actions du gouvernement. Quel qu’en soit le prix à payer, elle soutiendra les actions du gouvernement », a déclaré leur président Ameth Dieng en marge des travaux. Quid de leur participation dans la gestion des affaires publiques en tant qu’allié de la mouvance présidentielle. « Comme l’a soutenu la présidente Aminata Touré, superviseure de la campagne de la coalition « Diomaye Président », on ne s’est pas battu pendant un an et avoir battu campagne jusqu’au petit matin pour ensuite lâcher.
Nous ne sommes pas préoccupés par les postes. Nous sommes engagés aux côtés du président Bassirou Diomaye Faye, sa vision nous convient et nous sommes décidés à l’accompagner le plus loin possible dans le cadre du travail qu’il compte faire pour le pays », a-t-il fait savoir. En outre, considérant que « ceux qui connaissent Mme Aminata Touré et ses amis peuvent attester qu’elle est une femme qui ne s’engage que pour des principes et des valeurs », M. Dieng en déduit que « les dividendes politiques sont vraiment pour nous des questions annexes ». Toutefois, « il est vrai que nous avons des cadres et des compétences ». Par conséquent, « si le Président de la république juge nécessaire de nous associer à la gouvernance, on est preneur mais on n’est pas demandeur et ce n’est quelque chose qui fonde notre décision d’accompagner ou pas. Je ne me souviens pas dans les discussions que nous avons eues un contrat dans ce sens et ce n’est pas une préoccupation majeure chez nous », dira-t-il. Après l’invalidation de sa candidature, « c’est en toute objectivité qu’elle a choisi le camp du peuple et de la rupture et le camp qui correspondait le mieux à notre vision et qui acceptait d’intégrer notre programme », a -t-il rappelé.
Il en veut pour preuve que « sur les quatre points à l’ordre du jour de notre rencontre, aucun ne porte sur des nominations ou des postes ». Un document final a condensé les conclusions de la réunion assez studieuse. Enfin, la coordination se réunissant tous les mois en mode virtuel et tous les 4 mois en présentiel, rendez-vous est donnée au mois d’août pour la prochaine réunion des cadres. Ce sera une rencontre technique axée sur des thèmes porteurs et qui seront sanctionnées par des propositions concrètes pour solutionner des problèmes. « Ce sera la contribution d’un allié à la gouvernance du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et du gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko », dira t-il.
Malamine CISSE