Publié le 22 Aug 2015 - 02:16
ABANDONNE PAR SA PETITE AMIE

Moussa Ndao menace de divulguer le film de leurs ébats sur le net 

Image illustrative

 

Certaines séparations sont douloureuses. Moussa Ndao a voulu s’éviter ces affres, en faisant chanter sa dulcinée qui a demandé à rompre. Il a menacé de publier sur internet les images de leurs ébats. Il risque la prison pour cela.

 

Il ne faut pas forcer le destin ! Moussa Ndao risque de passer les deux prochaines années en prison. Car, éperdument amoureux de la jeune F. S, il a voulu lui forcer la main lorsqu’elle a demandé à rompre. L’ayant couverte de cadeaux lorsqu’ils étaient ensemble, il lui a tout réclamé, jusqu’au dernier centime. A défaut, il a menacé de divulguer une vidéo de leurs derniers ébats sexuels.

Après la fête de la Korité, F. Sall a appelé son petit ami Moussa Ndao pour lui annoncer son désir de rompre. Quelque temps après, plus précisément le 29 Juillet, le prévenu a appelé la fille et lui a demandé de venir récupérer le téléphone portable qu’il venait de lui acheter. Lorsque la fille est venue comme convenu, ils ont entretenu des rapports sexuels. Moussa en a profité pour filmer les ébats. Ensuite, il lui a montré le film et l’a menacée de le publier, si toutefois la fille persistait dans sa décision de le quitter. L’autre chantage était de reprendre tous les cadeaux qu’il lui a donnés.

Une fois chez elle, la fille s’est confiée à sa copine qui lui a proposé de porter plainte. A l’enquête, le sieur Ndao a reconnu les faits. Mais à la barre, il n’a reconnu que la tentative de divulgation de vidéo. L’extorsion de fonds a été niée de fond en comble. Le parquet, qui s’est indigné du comportement du mis en cause, a requis deux ans pour divulgation de vidéo à caractère pornographique, puis  6 mois pour extorsion de fonds. Toutefois, il a demandé une confusion des peines. Ce qui sous-entend que, s’il est condamné aux peines requises par le parquet, il ne purgera que deux ans ferme.

Son conseil n’a pas perdu de temps à défendre son client. ‘’Je suis le premier à contester les actes qu’il a faits. Mon client a commencé à filer du mauvais coton, car il n’a que 22 ans’’, a-t-il déclaré à la barre. Estimant que le prévenu a mal agi, il a rappelé au juge les regrets de celui-ci, avant de solliciter une application bienveillante de la loi.

AMINATA FAYE (Stagiaire)