Flou autour d'une affaire
Embuscade, méprise, acte commandité ou orchestré, le mystère sur l'agression du coordonnateur national du mouvement ''y en a marre'' demeure. Si certaines sources avancent que Cheikh Fadel Barro a été confondu avec un voleur qui serait fondu dans l'ombre au moment où ce dernier sortait d'une visite à l'hôpital El Hadji Ibrahima Niass de kaolack, d'autres affirment le contraire. Selon Simon, lui aussi membre dudit mouvement et qui trouve cette confusion erronée, le journaliste a été interpellé devant l'établissement sanitaire par une dizaine de personnes armées de gourdins. Fadel Barro après avoir décliné son identité et l'objet de sa présence sur les lieux, il a vu sa carte de presse déchirée par ces agresseurs avant de lui rouer de coups. ''Ses assaillants lui ont même jeté des briques'', explique Simon. Selon Sud quotidien qui cite une source policière, Fadel Barro voyant une foule foncer droit vers lui, est allé trouver une cachette où il serait cueilli par cette dernière avant d'être tabassé et conduit au commissariat de police non loin de l'hôpital sans chercher à connaître son identité. C'est devant les agents de garde du commissariat que le coordonnateur du mouvement anti Wade a décliné son identité et appelé pour témoin, sa sœur qui veillait sur sa nièce hospitalisée. Cette agression causant des blessures assez graves ont été à l'origine de son transfert d'urgence à Dakar durant le week-end. Pour rappel, les membres du mouvement '' y en a marre font depuis quelques temps l'objet de menaces de mort.