Méli-mélo de paroles
Peut-être étions nous juste fatigués, mais d’avis général, il a été assez difficile de suivre le fil du dernier procès de ces Assises, de son commencement à son terme. Le simple nombre des accusés devant défiler à la barre, chacun commençant par faire des déclarations contradictoires à celles consignées par l’enquête (à l’exception de Didier Ndecky), avant de finalement dire la vérité, en totalité ou en partie, n’a bien sûr pas été pour arranger les choses.
Le public ahuri, hébété, a eu tout le mal du monde pour ne pas s’endormir dans la salle. Certains, d’ailleurs, n’hésitant pas à s’affaisser sur leurs sièges ou à se cacher derrière un journal pour faire un petit somme, incognito.
Et pendant tout ce temps-là les magistrats ont travaillé sans relâche.
Chapeau !