Publié le 10 Nov 2012 - 21:20
ARGENT D'HABRÉ PLANQUÉ À DAKAR

Abdoul Mbaye risque de perdre son fauteuil

Image, Google

 

Cela va être très difficile pour Macky Sall de maintenir son Premier ministre en poste. C'est en tout cas ce que pensent beaucoup d'Apéristes qui estiment qu'un double obstacle s'oppose à son maintien. La procédure en effet enclenchée par la cour de répression contre l'enrichissement illicite contre d'anciens dignitaires du régime, prévoit le rapatriement de fonds détournés nichés à l'étranger. Que fait-on donc des sous détournés par Habré et planqués au Sénégal avec l'aide d'Abdoul Mbaye comme révélé par La ''Lettre du Continent'' et qui appartiennent aux Tchadiens ? Cette question revient souvent dans la bouche de nos interlocuteurs. Deuxième niveau de problème, on ne peut pas parler de traque contre le blanchiment de l'argent sale, avec à la tête du gouvernement quelqu'un à qui il est précisément reproché de s'être adonné à une telle pratique. Que cela soit vérifié ou pas, le débat est sur la place. Alors beaucoup, dans les cercles du pouvoir croient savoir que la ''jurisprudence'' Mamadou Seck qui devrait s'appliquer. Ce dernier avait démissionné du ministère de l'Economie et des finances au tout début de l'alternance lorsque son nom avait été cité dans une affaire de corruption.

 

Qui veut la peau d'Abdoul Mbaye ?

Dans le même temps, des proches d'Abdoul Mbaye accusent des forces tapies dans l'ombre qui tireraient les ficelles. On avance le nom de Jean Claude Mimran qui ne cache pas ses problèmes avec Abdoul Mbaye. Est-il bien dans le coup ? Ce dernier (qui soit dit en passant se prend bien souvent pour le nombril du monde) serait tout content de le voir quitter son poste. A supposer qu'il soit derrière certaines machinations contre le Pm, est-il le seul acteur à travailler à la perte d'Abdoul Mbaye ? N y a-t-il pas d'autres forces politiques, plus coriaces qui s'activeraient dans l'ombre ? En tout cas, il a tout intérêt à surveiller ses arrières. Car, même si Macky Sall rechigne à le limoger, il n'en manque pas de gros calibres qui lui sont proches et qui travaillent son oreille. Les premières tentatives de le destabiliser qui remontent à trois mois étant passées, c'est une autre salve bien plus puissante qui arrive. Et comme pour faciliter la tache à ses contempteurs, le voilà qui prête le flanc avec une sortie médiatique pas bien préparée.

 

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