Quand la grande maréchaussée se féminise
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Selon le haut commandant de la gendarmerie nationale, le général de division Jean-Baptiste Tine, entre 2007 et 2020, 512 femmes ont intégré la gendarmerie nationale.
C’est en 2007 que la gendarmerie nationale a ouvert ses portes, et pour la première fois, aux femmes. Depuis lors, 512 femmes dont 28 officiers, 4 élèves officiers et 480 sous-officiers féminins ont intégré la grande maréchaussée. Ces statistiques ont été livrées hier, au cours d’un atelier d’évaluation et de formation sur l’intégration des femmes dans la gendarmerie.
Au cours de cette rencontre qui a mobilisé la crème de la maréchaussée, différents ateliers ont été organisés pour faire le bilan, dégager des perspectives et tenter de résoudre la problématique liée à l’intégration des femmes. D’ailleurs, estime le haut commandant de la gendarmerie, le général de division Jean-Baptiste Tine, ces jours de travail permettront de résoudre les problèmes liés au genre. Il s’agira de soutenir le processus d’intégration des femmes dans les armées et la gendarmerie, afin d’avoir des forces armées dans lesquelles les hommes et les femmes œuvreront, de manière équitable, à l’accomplissement efficace de leurs missions au profit de la nation.
Le général Tine a ainsi salué la consolidation de la présence du personnel féminin au sein des forces de défense et de sécurité. ‘’Les résultats obtenus jusqu’ici, aussi bien à l’échelle nationale qu’en dehors de nos frontières, confortent le commandement dans son choix historique et pertinent de promouvoir le genre afin de renforcer ses effectifs. L’ouverture de cette rencontre entre tous les acteurs s’activant dans le secteur genre, est un moyen d’échange. Les résultats seront traduits sous forme de recommandations à la haute hiérarchie, dans l’intérêt de renforcer la participation du personnel féminin dans les missions de paix et de sécurité au Sénégal et au-delà de nos frontières’’, a promis le général.
Pour sa part, la directrice de l’Equité et de l’Egalité du genre au ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants, Astou Diouf, a jugé nécessaire d’appuyer la gent féminine qui ne représente que moins de 5 % dans les forces armées.
CHEIKH THIAM