70 personnes en moyenne déférées par jour
Les 9 commissariats des deux départements de Pikine et de Guédiawaye sont sur le pied de guerre. L'objectif affiché est de transférer la peur dans le camp des malfrats. Chaque soir, des éléments des différentes brigades de recherches font des descentes au niveau de leurs zones de mission pour traquer les bandits.
A cela s’ajoute la grande mission de sécurisation effectuée tous les week-ends et qui mobilise tous les brigadiers de chaque commissariat. Et souvent, elles se font de concert avec des éléments de la brigade d’intervention polyvalente (BIP) et des agents de la Division des investigations criminelles (DIC). De telles descentes permettent de mettre la main sur plus d’une centaine de personnes.
Selon des informations reçues par EnQuête, les parquets de Pikine et Guédiawaye reçoivent 70 personnes en moyenne par jour, pour divers délits. Soit plus de 1 400 personnes par mois. Elles sont déférées entre autres pour détention et trafic de chanvre indien, détention d’arme blanche, agression suivie de vol, viol suivi de pédophilie, non inscription à un fichier sanitaire, détention de produit cellulosique, vol à l’arraché ou simple vol commis la nuit. Au cours de ces missions de sécurisation, voitures et deux-roues sont mis en fourrière. Rien que durant le week-end dernier, plus de 20 véhicules et plus d'une quinzaine de scooters ont été saisis.
C’est le commissaire central Bécaye Diarra, du commissariat central de Guédiawaye, qui coordonne les opérations. Les 8 autres commissariats sont sous sa tutelle. Il s'agit de Pikine, Thiaroye, Golf Sud, Yeumbeul, Wakhinane Nimzatt, Sicap Mbao, Guinaw Rails et Malika.
CHEIKH THIAM