Le Sutsas de Louga exige l'annulation de mesures d'affectation ''abusives''...
Le Bureau exécutif régional du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l'action sociale (Sutsas) en conférence de presse, hier, accuse le médecin-chef sortant de la région de Louga d'avoir violé les principes de la gestion démocratique. En effet, un projet d'affectation a été établi sans la présence effective de la commission et sans le respect des critères, alors que les concernés n'étaient pas demandeurs, disent-ils. Cela met en situation 34 agents qui contestent la procédure.
''Les critères d'une affectation sont la mobilité, l'ancienneté, avoir passé au moins trois ans dans une structure'', dit Abdou Dièye, secrétaire général de l'union régionale de Louga. D’après lui, Dr Traoré a procédé en solo dans ce projet. ''Ce que nous déplorons est que le médecin-chef n'ait pas dégagé de critères, alors que personne n'est demandeur d'affectation'', argue-t-il. Une situation qui pousse les syndicalistes à considérer que c'est une sorte de punition qu'il a voulu leur infliger.
...et prévoit sit-in et marche régionale
En dehors du Dr Traoré, le Sutsas s'est aussi déchaîné contre les ''manœuvres'' du gouverneur de la région de Louga, El Hadji Diallo, qui aurait le tort d'avoir apposé sa signature au bas du projet d'affectation que lui a remis le médecin-chef. Les syndicalistes ont par ailleurs dénoncé la ''suspension illégale'' des salaires du personnel de la santé et de l'action sociale dans le cadre de l'audit de la Fonction publique, le paiement de deux mois d'arriérés de salaires des contractuels, et celui de deux trimestres de motivation nationale.
Pour faire pression sur les autorités, des sit-in sont prévus les mardi 21 et mercredi 22 janvier dans toutes les structures de santé, mais dans le respect des urgences et du service minimum, ainsi que l'organisation d'une ''marche régionale'' le vendredi 23 janvier, de la place de l’Obélisque jusqu'à la RTS.