CPI
Le Président de l’Assemblée des États parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI), Me Sidiki Kaba, est préoccupé par le retrait du Burundi de la juridiction internationale qu’il dirige. Dans une déclaration datée du 14 octobre dernier, le président souligne que ‘’le retrait d’un État partie constituerait un recul dans la lutte contre l’impunité et la marche résolue vers l’universalité du Statut’’.
Poursuivant, le Garde des Sceaux sénégalais tente de faire revenir le Burundi sur sa décision. A ce propos, il ‘’rappelle que tous les États parties ont la possibilité de venir devant l’Assemblée des États parties pour exposer leurs préoccupations conformément au Statut et invite les autorités burundaises au dialogue’’.
La CPI est la première juridiction internationale permanente chargée de juger le crime de génocide, les crimes contre l'humanité et les crimes de guerre. Le Statut de Rome de la CPI est entré en vigueur le 1er juillet 2002 et compte à ce jour 124 États parties. Cependant, ils sont nombreux les Etats à critiquer la CPI sous le prétexte qu’elle ne juge que les Africains. Et récemment, le 12 octobre 2016, le Parlement de la République du Burundi a adopté une loi en faveur du retrait de son pays.