20% de la production sera assurée par les énergies renouvelables, à l’horizon 2017
Dans sa stratégie d’amélioration de l’offre et de la production d’énergie, le Sénégal mise sur les énergies renouvelables. A l’horizon 2017, 20% de la production d’énergie sera assurée par les énergies renouvelables.
Le Sénégal vise à améliorer son offre énergétique, en s’appuyant fortement sur les énergies renouvelables. Ainsi, à l’horizon 2017, le Sénégal vise un objectif de 20% de productions d’énergies renouvelables, sur l’énergie globale consommée au Sénégal. Pour cela, la nouvelle lettre de politique de développement du secteur de l’énergie sur la période 2013-2017 accorde une grande importance au sous-secteur des énergies renouvelables, a déclaré, hier, le directeur de cabinet du ministre de l’Energie, Lamine Thioune, à l’occasion du forum sur les énergies renouvelables, organisé hier, à la 22ème foire internationale de Dakar.
Ce dernier de souligner que ‘’l’exploitation du potentiel national d’énergies renouvelables pourrait apporter une contribution significative dans l’atteinte de l’objectif d’amélioration de l’indépendance énergétique, mais aussi sur l’amélioration du taux d’accès à l’énergie’’.
Cet objectif de 20% d’énergies renouvelables, dans la capacité d’énergie installée, est réalisable, renchérit le directeur de l’agence des énergies renouvelables, Djiby Ndiaye. Car, souligne-t-il, ‘’les projets sont déjà sélectionnés pour près de 300 mégawatts’’. ‘’Aujourd’hui, le niveau de réalisation des projets est trop faible.
Mais, la sélection des promoteurs est déjà fait, les contrats d’achat d’énergie seront faits avec différents promoteurs. Maintenant, il reste à faire en sorte que ces promoteurs respectent leurs engagements. Si tous ces contrats sont respectés, on va atteindre cet objectif’’, explique, Djiby Ndiaye. Au cas contraire, précise-t-il, si certains promoteurs n’arrivent pas à honorer leur engagement, le Sénégal pourrait atteindre 18%, la même date.
‘’Peu de progrès dans la sous-région’’
Par ailleurs, la crise énergétique reste une réalité en Afrique, bien que le continent dispose de ressources importantes d’énergies renouvelables. Toutefois, fait savoir, le directeur de cabinet du ministre de l’énergie, Lamine Thioune, ‘’l’Afrique en général, l’espace CEDEAO en particulier, demeurent à la traîne des grandes régions qui ont tiré profit de la production d’hydro-énergies, alors que son potentiel dans ce domaine, rien qu’en république de Guinée, représente environ le double de ses besoins actuels en électricité’’.
‘’Malgré les efforts considérables déployés et un certain nombre d’initiatives louables, peu de progrès ont été réalisés, ces dernières années, dans l’amélioration de la qualité de l’offre d’énergies, dans nos pays’’, déplore-t-il.
ALIOU NGAMBY NDIAYE