Il dépouille sa patronne de près de 2 millions, et embarque en pirogue pour le Maroc
C. T. Diop alias C. Sarr s’était sauvé avec les 1,754 million de sa patronne A. Mbacké, à bord d’une pirogue pour le Maroc. Las ! Il a été refoulé au Sénégal où la victime l’a accueilli avec une plainte.
Après deux ans de loyaux services comme livreur de pain dans une boulangerie dans le département de Guédiawaye, C. Sarr a décidé de piquer à sa patronne A. Mbacké une valeur de 1,754 million francs Cfa. Avec le fruit du vol, il s'est rendu en pirogue au Maroc, dans le but de passer en Europe et faire fortune.
Manque de pot. C. Sarr, clandestin, a été refoulé au bercail pour défaut de documents après avoir purgé une peine de 4 mois au Maroc. De retour au Sénégal, il sera déféré au parquet pour les délits d’escroquerie.
Les faits remontent au mois de septembre 2012, quand le prévenu avait disparu avec la somme encaissée. Son employeur, A. Mbacké, a essayé durant une semaine de le retrouver. A sa grande surprise, elle a entendu dire que son employé avait pris la direction du Maroc. Sans tarder, elle déposa une plainte.
Plusieurs mois plus tard, des gens lui ont mis la puce à l’oreille : C. Sarr a été renvoyé au Sénégal. ''Je suis allée chez lui pour constater de visu qu’il était rentré. C’est ainsi que j’ai su qu’il était au Sénégal depuis plus d’un mois. Alors je suis retournée à nouveau à la police pour relancer la plainte'', a déclaré la Mbacké-Mbacké aux policiers.
Devant les enquêteurs du commissariat central de Guédiawaye, C. T. Diop alias C. Sarr a tenté de nier les faits avant d'aller à Canossa : quand l’idée de quitter le pays lui est venue, il a détourné la somme d’une livraison estimée à 1,754 million. ''Mon intention était de continuer en Espagne ou en Italie, et une fois dans ces pays, après avoir travaillé, j’allais, par le canal de mes parents, rembourser l’argent que j’avais pris à la dame A. Mbacké. Malheureusement, une fois au Maroc, contre toute attente, j’ai été emprisonné avec tous les compagnons avec qui j’ai fait le voyage à bord d’une pirogue, pour le motif de voyage clandestin'', a expliqué C. Sarr aux limiers.
A l'en croire, après son rapatriement, ses parents auraient entrepris des négociations avec la plaignante, sans succès. ''Actuellement, je n’ai pas d’argent, pour dire vrai. Mais si on m'accorde du temps, en travaillant, je pourrai payer'', a dit le prévenu.
Las ! Marié et père de 3 enfants, C. T. Diop, 26 ans, a été déféré au parquet pour escroquerie.