Publié le 27 Jun 2024 - 20:30
INCINÉRATION DE DROGUES D’UNE CONTREVALEUR DE PRÈS DE 700 MILLIARDS

Les révélations du patron de la Docrtis

 

 

Une forte quantité de différentes drogues a été incinérée, hier, à Rufisque. L'occasion pour le patron de la Direction de l'Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants  (Docrtis), le commissaire de police divisionnaire Ndiaré Sène, de revenir sur l'origine des différentes drogues avant de préciser que le Sénégal est un pays de transit et de consommation.

 

Une grande quantité de drogues a été incinérée hier à Rufisque. Elle concerne la période couvrant les mois de juin 2022 à juin 2024, soit les deux dernières années. Lors de la précédente cérémonie d'incinération, les quantités étaient beaucoup plus importantes.

Selon le directeur de l'Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Docrtis), le commissaire de police divisionnaire Ndiaré Sène, ladite cérémonie s'est déroulée tout au long de la journée d'hier. Les quantités incinérées résultent de l'action des forces de défense et de sécurité de la région de Dakar. Les saisies ont été opérées dans le ressort de la région de Dakar. On dénombre 3 329,972 kg de chanvre indien, 2,170 kg de kung (une variété de chanvre indien), 7 552,326 kg de cocaïne, 56,105 kg de haschich, 7 251 pilules d'ecstasy, 900 g de méthamphétamine, 122 doses de couche, 391 g de crack, 4 500 kg de kétamine, 2 644 comprimés de substances psychotropes diverses, particulièrement le rivocrine et le temesta, 450 kg de précurseurs chimiques, dont 200 kg de chlorure de sodium et 250 kg d'hydroxyde de sodium, 93 bonbons saisis, 197 cartouches de cigarettes électroniques (ou e-cigarettes).

Les contrevaleurs, selon lui, peuvent être estimées entre 400 et 700 milliards de francs CFA. "Pour la provenance, chaque catégorie vient des zones où la production se fait le plus. Pour la cocaïne, cela vient de l'Amérique du Sud. La quantité la plus importante est passée par la voie maritime. D'autres ont été opérées sur le secteur terrestre. Pour les autres types de drogues, notamment le cannabis, il est cultivé au Sénégal, mais aussi dans d'autres pays de la sous-région. Les produits saisis proviennent généralement du Sénégal et des pays limitrophes. Pour les autres variétés, elles viennent des pays de la sous-région, mais également d'ailleurs. Il faut dire que ce sont des saisies cumulées opérées par la gendarmerie, la douane, la police et la marine nationale. Elles ont une origine diverse. Le Sénégal est un pays de transit et de consommation" a renseigné le directeur de l'Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis).

CHEIKH THIAM

Section: