IPRES
Les dirigeants de l’IPRES, de l’Association des Retraités Veufs Veuves et Orphelins du Sénégal (ARVOS) et de l’Association Sénégalaise des Seniors Pensionnaires de l’IPRES (ASSPI) se sont rencontrés, jeudi dernier, à l’invitation du PCA de l’IRES, Racine Sy, pour parler de la question des retraites. Le PCA a, lors de sa prise de parole, insisté sur son attachement personnel aux aînés, ainsi que sa détermination à œuvrer pour l’amélioration de la situation des retraités, nonobstant un contexte économique et social difficile. En effet, les préoccupations de retraités sont nombreuses.
Ceux de l’ARVOS tournent autour du paiement de la pension le 1er du mois, de l’augmentation tenant compte des écarts de niveau de pension, de la possibilité pour le pensionnaire de contrôler l’exactitude du montant de la pension allouée par IPRES, de la représentation, avec voix délibérative des associations de retraités au Conseil d’Administration de l’IPRES, de l’amélioration de la prise en charge médico-sociale des retraités, du paiement intégral aux veuves de la pension de l’époux décédé, de la finalisation de la distribution des cartes biométriques, de la réduction du délai de prise en charge des nouveaux retraités, de la révision des textes qui datent de 1958, et de l’élargissement de l’augmentation de 10% aux bénéficiaires de la pension minimale, entre autres. En ce qui la concerne, dit-on, l’ASSPI a fait état d’un projet de mise en place d’une mutuelle de santé et a invité l’IPRES à l’y aider.
...Après avoir écouté les retraités, le PCA Racine Sy a annoncé, rapporte-t-on, l’ouverture d’un bureau de l’IPRES et mise en place d’une structure médicale légère à Keur Massar. Car, ‘’le nouveau département concentre une forte population de retraités obligés de se déplacer jusqu’à Pikine pour remplir des formalités administratives et des opérations financières, ou bénéficier de soins médicaux’’, dit-on. En outre, il a souligné que les pensions sont déposées dans les banques et les transferts électroniques effectués le 08 juin 2023. Ainsi, l’IPRES, informe-t-il, s’est fixée l’objectif de payer les pensions le 1er du mois, et compte faire les efforts nécessaires pour y parvenir. Il a ajouté que les retards de prise en charge de la première pension sont dus généralement à des dossiers de déclarations incomplets. Egalement, l’IPRES a fait une promesse : la distribution des Cartes biométriques va se poursuivre et sera finalisée en urgence.
S’agissant des difficultés rencontrées par l’Institut, il y a le déficit important, à cause de la faiblesse des cotisations et des créances non recouvrées. Il est aussi noté que le montant des pensions payées est supérieur à la somme des cotisations encaissées. Que cette faiblesse des cotisations est principalement due l’importance des secteurs sinistrés. Et pour y remédier, la direction a informé que l’IPRES investit dans l’immobilier, conformément aux recommandations de la Conférence Internationale de la Prévoyance Sociale CIPRES, mais également pour faire face au déficit constaté. Elle s’engage aussi à prendre en compte le relèvement du salaire minimum interprofessionnel garanti SMIG sur lequel était indexée la pension minimale. Dans ce sens, une réforme des textes permettra de relever le plafond des cotisations, de déterminer la durée minimum d’activités, et des éléments de calcul du montant de l’allocation.
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