Publié le 22 Jan 2024 - 11:30
KOLDA / INVALIDITÉ DE LA CANDIDATURE DE KARIM WADE

Macky Sall accusé par le PDS d’être à l’origine

 

Après l’élimination de Karim Meissa Wade  de la course à  la Présidentielle du 25 février 2024, la fédération départementale du PDS de Kolda a accusé, ce week-end, le président Macky Sall d’être à l’origine de la situation. Malgré cette décision, les libéraux comptent poursuivre la campagne de leur candidat.

 

Le candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS), Karim Wade, n’est pas sur la liste définitive des candidats retenus pour la Présidentielle du 25 février 2024. Le Conseil constitutionnel a rejeté, le samedi 20 janvier, le dossier de candidature du fils de l’ancien président de la République du Sénégal, Abdoulaye Wade.  

Suffisant pour que la fédération départementale du PDS de Kolda  monte au créneau. Pour elle, ‘’le Conseil constitutionnel n’a fait que rendre la commande politique de Macky Sall pour invalider la candidature de Karim Meissa Wade’’.

Malgré cette décision, Ndiogou Dème, secrétaire général de ladite fédération, a soutenu que ‘’Karim Wade n’a jamais été éliminé et ne sera jamais éliminé. Karim a un appareil politique qui a eu à faire un excellent travail dans ce pays, visible et palpable. Et nous allons continuer à faire sa campagne’’.

Les libéraux de Kolda ne comprennent pas cette invalidation, puisque ‘’Karim Wade est un Sénégalais bon teint’’. ‘’Il n’a pas demandé de naître en France. Il n’a pas choisi d’avoir une mère française. Il n’a jamais sollicité la nationalité française. Il a acquis la nationalité française par le sol et le sang’’, a-t-il précisé. Ils ont ajouté qu’en ‘’2018, il a fait une demande de renonciation à la nationalité française. Cette demande est réitérée en 2023’’.

Cependant, ‘’Karim Wade n’a aucun moyen de pression et aucune prérogative pour exiger la réponse à la date de son choix. C’est quand la France a répondu qu’il a été déposer le dossier’’, disent-ils.

Pour les libéraux du Fouladou, le Conseil constitutionnel devait tenir compte de la date de dépôt de la première demande de renonciation à la nationalité française faite par Karim Meissa Wade.

Interpellé sur la posture future de sa formation politique après cette invalidation, Ndiogou Dème informe que  ‘’Karim Meissa dispose d’un puissant appareil politique qui va continuer à fonctionner. Il promet que l’impact de son mentor va être ressenti pendant la campagne pour la présidentielle’’, avant de conclure qu’une ‘’réflexion se fera incessamment pour déterminer la conduite à tenir  en termes de partenariat avec un des candidats. On avisera le moment venu’’.

NFALY MANSALY

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