Paris bien au-dessus de l'OM
Le PSG a logiquement remporté le Classique ce dimanche au Parc des Princes face à un OM vite devenu impuissant (2-0). Le club de la capitale compte huit points d'avance sur Monaco en tête du classement.
Le titre de champion de France s’est peut-être joué ce week-end. Avec la défaite de Monaco à Saint-Etienne (0-2), le PSG compte désormais huit longueurs d’avance sur son dauphin, qui aura bien du mal à refaire son retard vu l’allure du club parisien. Ce dimanche, dans un Parc des Princes traversé par le froid, l’équipe de Laurent Blanc a réchauffé l’atmosphère en s’imposant face à son grand rival, l’OM (2-0). Les Olympiens n’ont pas démérité mais le collectif de Paris est incontestablement un cran au-dessus. Ils ont parfois tenu la comparaison en première période, mais Maxwell et Cavani sont venus leur rappeler la réalité du moment : ce PSG est injouable.
La première période a été la plus enthousiasmante puisqu’il y a eu un rythme soutenu, de l’intensité, des gestes techniques de classe et des duels saignants. Alors que Blanc n’a pas osé lancer Cavani, tout juste de retour de blessure, Lavezzi et Lucas ont pris leurs responsabilités. Très en jambes, El Pocho a aussi (encore) brillé par sa maladresse légendaire (7e et 39e). Le Brésilien, lui, a été l’auteur d’une prestation remarquable : techniquement il a régalé et défensivement il a su être présent. Au quart d’heure de jeu, il a failli inscrire le but de l’année lors d’un raid solitaire de 76 mètres, avant que Fanni n’enlève le ballon sur sa ligne (14e).
Maxwell, comme au match aller
Et Ibra dans tout ça ? Lui qui marche sur l’eau depuis le début de l’année, n’a pas tout réussi. Il y a eu une tête à côté (44e), un lob au-dessus (85e) et un peu de déchet technique. Mais le génial Suédois a surtout offert une passe lumineuse pour Maxwell au retour des vestiaires. Le latéral brésilien, en position d’avant-centre, a ajusté Mandanda (50e, 1-0), comme à l’aller au Vélodrome où Ibra était déjà à l’origine de l’action.
L’autre grand moment a été le retour d’Edinson Cavani. Entré à la 70e, l’Uruguayen a mis le Parc en transe en doublant la mise d’une tête sur un centre de Van der Wiel (79e, 2-0). La partie était pliée pour un OM de plus en plus impuissant. Les Olympiens ont existé en première période, et notamment en début de match. Valbuena a entretenu l’espoir (10e et 25e) mais il était bien seul. Thauvin, sorti sous une horde de sifflets, Payet et Gignac ont été beaucoup trop effacés. Il en fallait plus pour déstabiliser cette machine parisienne programmée pour gagner. Encore et toujours.
(lequipe.fr)