Publié le 11 Nov 2014 - 22:09
MARCHE INTERDITE DU PDS

Le RDS convoque l’histoire contre… le pouvoir

 

Les manifestations prévues par le Parti démocratique sénégalais (PDS) et ses alliés au cours de ce mois de novembre polarisent beaucoup de commentaires et prises de position dans la classe politique et chez les organisations de droits de l’Homme. C’est ainsi que le Rassemblement démocratique sénégalais (RDS) considère, pour sa part, que le meeting prévu par l’opposition réunie dans le Front patriotique pour la défense de la République (FPDR) le 21 novembre prochain «ne devrait, à vrai dire, souffrir d’aucune entrave administrative, d’autant qu’il ne s’agit pas de marche de protestation mais bien d’un meeting, à l’évidence moins complexe à encadrer qu’une marche.»

Dans une déclaration rendue publique dimanche, le RDS justifie sa position par les dispositions constitutionnelles, d’une part, en s’appuyant sur l’article 10 de la loi fondamentale disant : «chacun a le droit d’exprimer et de diffuser librement ses opinions par la parole, la plume, l’image, la marche pacifique, pourvu que l’exercice de ces droits ne porte atteinte ni à l’honneur et à la considération d’autrui, ni à l’ordre public.» D’autre part, c’est l’histoire politique récente même du Sénégal qui est invoquée. Selon le document du Bureau politique du RDS signé par le secrétaire général national Mame Mactar Guèye, en dépit de la présence «des hôtes de marque» à Dakar lors de l’inauguration du Monument de la renaissance africaine en avril 2010, «l’opposition d’alors n’en usa pas moins de son droit constitutionnel à la manifestation…»

Plus de quatre ans après, «pourquoi» le président de la République «n’offrirait-(il) pas à l’actuelle opposition l’opportunité de démontrer, à son tour, que le Sénégal garde toujours son rang, tant envié, de démocratie majeure et apaisée ?» s’interroge le RDS. D’autant plus que «la précédente opposition a toujours su, dans un esprit responsable et républicain, déjouer les plus funestes pronostics - qui n’avaient de cesse de prédire les pires hécatombes pour notre pays – en organisant sans coup férir toutes ses ‘’marches de tous les dangers’’.»

MOMAR DIENG

 

Section: 
SURVEILLANCE ET SÉCURISATION DES FRONTIÈRES : Les USA offrent des équipements de pointe à la gendarmerie
DEBAT SUR LE RENOUVELLEMENT DE L'ADMINISTRATION AU SENEGAL : Purge ou purification ?
HAUSSE DES PRIX SUR LE MARCHÉ : Le pouvoir d'achat, cet adversaire coriace du régime de Diomaye-Sonko 
INCENDIE CRIMINEL DE SON SIÈGE : Taxawu Senegaal crie à l’injustice et dénonce une impunité
Bassirou Diomaye au Ghana
RAPPORT ITIE 2023 : Les bizarreries d'un secteur en pleine expansion 
AFFAIRE RAKI KANE : Quand les réseaux sociaux dictent le jeu politique
Appel à la reconstruction du parti socialiste
PRIX DES DENRÉES : HUILE, SUCRE… : Une augmentation salée
L’OPPOSITION DOS AU MUR : Se réajuster ou périr
NOMINATION D'AOUA LY TALL : Sonko fait des révélations et recadre les militants
TROP DE PARTIS POUR UNE DÉMOCRATIE : Bassirou Diomaye Faye sonne l'heure du ménage politique
RETRAIT TOTAL DES FORCES ÉTRANGÈRES DU SÉNÉGAL : La fin d'une époque
BASES MILITAIRES, APPEL À CANDIDATURES, PARTIS POLITIQUES, PAIX CASAMANCE… : Diomaye trace sa feuille de route 2025
VOEUX DE NOUVEL AN : L'abécédaire d'un discours rassurant et apaisant
PARTI DÉMOCRATIQUE SÉNÉGALAIS : Karim Wade ravive le moral des troupes
Pro-Barth de Pikine
DÉCLARATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE (DPG) : Le PIT déplore des ‘’tergiversations volontaires’’ de Sonko
MAISON DE FONCTION ASSEMBLÉE NATIONALE : Révélations sur un dossier sulfureux 
RETRAIT DE LA PRÉSIDENCE DE L'APR : Macky Sall, un départ et mille questions