12 467 déjà inscrits à Thiès Nord
La commune de Thiès Nord a déjà enrôlé, à la date du 27 février, 12 467 personnes, a confié hier à EnQuête le sous-préfet de la localité, Mamadou Sy.
Les inscriptions pour l’obtention de la nouvelle carte d’identité biométrique CEDEAO et sur les listes électorales, entamées depuis le 8 décembre 2016 dans la commune de Thiès Nord, sont sur de bons rails. Depuis cette date, jusqu’au lundi 27 février 2017, plus de 12 000 personnes ont été inscrites. Cette annonce a été faite hier par le sous-préfet de la localité, Mamadou Sy. Pour l’instant, ce dernier soutient que tout se passe ‘’très bien et qu’aucun incident majeur n’a été signalé’’. ‘’Depuis que la commission a été installée dans cette commune, j’avoue que le travail se déroule dans de bonnes conditions. Nous enrôlons en moyenne 300 personnes par jour. On entend des difficultés que les gens rencontrent pour s’inscrire sur les listes électorales. Mais ici, tout se passe bien’’, rassure Mamadou Sy qui faisait le point sur l’état des opérations.
Pour s’inscrire dans cette commission, il faut suivre un processus long, mais ‘’très méthodique’’, selon le sous-préfet de Thiès Nord. ‘’Tout travail doit être transparent. Et pour ce faire, les populations sont tenues de respecter toutes les dispositions mises en place par l’autorité. Tout d’abord, nous procédons à une programmation sur affichage le premier jour, et ensuite à l’enrôlement. Cette démarche nous permet d’aller très vite’’, ajoute-t-il. Toutefois, le sous-préfet de Thiès Nord indique que les personnes du troisième âge et celles vivant avec un handicap ont un pourcentage qui leur est réservé. Le matin, précise-t-il, la commission administrative prend le soin d’inscrire 14 personnes du troisième âge et 7 vivant avec un handicap. Ceci, souligne-t-il, pour ‘’respecter les normes’’.
La transparence dans le processus
Malgré cette méthode entreprise par l’autorité, pour permettre à tout le monde de s’inscrire, le sous-préfet estime qu’il y a des gens qui y viennent pour ‘’perturber’’. Par contre, il rappelle qu’ils sont très souvent maîtrisés par les forces de l’ordre. ‘’Il y a des Sénégalais qui n’aiment pas faire la queue. C’est pour cette raison que vous entendez des problèmes un peu partout à travers le pays. Ici, on fait l’appel à 7h45 et à 8h pile, on démarre les travaux. Les retardataires viennent pour déranger.
Il arrive que je sorte de mon bureau pour les calmer. Malheureusement, c’est ce que nous voyons tous les jours’’, déplore-t-il, avant de poursuivre : ‘’Il faut qu’on arrive au Sénégal à faire les choses dans le respect des règles de l’art.’’ D’ailleurs, pour faire régner la transparence dans le processus d’inscription pour l’obtention de la nouvelle carte d’identité biométrique et surtout sur les listes électorales, le sous-préfet Sy pense qu’il était nécessaire d’accueillir les représentants des différents partis politiques. Ces derniers, informe-t-il, veillent au respect des règles de la transparence. Une thèse aussitôt corroborée par Dièye Bâ, représentant du Parti démocratique sénégalais (Pds). Selon lui, l’opération se déroule très bien, sans une ‘’moindre tentative de fraude’’ et que les gens sortent massivement pour s’inscrire.
Par contre, le Parti socialiste (Ps) et le Grand parti ne prennent pas part aux travaux. Et pourtant, le sous-préfet révèle qu’ils avaient déposé la liste de leurs représentants.
GAUSTIN DIATTA (THIES)