Publié le 25 Nov 2020 - 04:02
OPERATION "FALEME 2020"

La gendarmerie mobilise 600 hommes, 112 véhicules, 12 motos et 2 avions 

 

L’opération "Falémé 2020", qui se déroule du 19 au 26 novembre, mobilise 600 hommes, 112 véhicules, 12 motos et 2 avions de la section gendarmerie. Cette manœuvre se déroule dans les régions administratives de Tambacounda et de Kédougou.

 

Dans la perspective de tester la capacité de ses éléments, la gendarmerie est fortement impliquée dans la manœuvre nationale dénommée "Falémé 2020" qui se déroule dans la zone militaire n°4, couvrant les régions administratives de Tambacounda et de Kédougou, depuis le 19 novembre, et cela jusqu'au 26 novembre.

Ce sont, en effet, 600 hommes, 112 véhicules, 12 motos et 2 avions, entre autres, qui sont déployés sur le terrain, afin d'évaluer le niveau d'entraînement des unités et l'adaptation des équipements sur le théâtre des opérations. Selon le lieutenant-colonel Davy Koguilla Mané, Commandant de la légion Est de gendarmerie, les unités de la gendarmerie participent aux côtés des autres forces de sécurité et de défense à la manœuvre nationale. Les brigades territoriales, les différents organes d'investigations, les unités spécialisées dans la lutte contre le terrorisme telles que le Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), mais aussi le Groupe d’action rapide de surveillance et d’intervention (Garsi) sont tous au front pour parer à l'ennemi.

"Nous avons mobilisé, pour cette manœuvre, 600 hommes, 112 véhicules, 12 motos et 2 avions de la section aérienne de la gendarmerie. Pour l’opération, nous avons investi des ressources humaines et matérielles pour la mener à bien", explique le lieutenant-colonel Mané. Le commandant souligne que la partie Est préoccupe le haut commandement au plus haut degré. Et à croire le lieutenant-colonel Mané, le but final de cette opération est de travailler la coordination et l'interopérabilité de la gendarmerie, avec les autres forces de défense et de sécurité. Il ajoute que cette manœuvre se déroule en deux phases. La première a pris fin ce samedi et la seconde phase se tiendra du 22 au 26 novembre.

Lors de cette première phase, il s'est agi de faire face, pour les unités de la légion Est, aux groupes terroristes qui ont pris une partie de l'enclave de Kéniéba. C’est ce qu’explique une note de la division de la communication de la gendarmerie nationale parvenue à ‘’EnQuête’’. ‘’Lors d’une attaque terroriste, les unités de la gendarmerie, notamment les brigades territoriales, sont les premières au contact. Puis, elles sont renforcées par les unités mobiles comme l’Esi, le Garsi…, qui ont des capacités d’intervention spécialisées et plus robustes face à ce type de menaces. En coordination avec les autorités compétentes et les structures ad hoc comme le Cadre régional de coordination des opérations de lutte antiterroriste (Cico), le commandant de légion territorialement compétent peut demander le renfort du GIGN ou de toute autre structure en fonction de l’application de la situation. La manœuvre met en simulation une invasion d’une partie du territoire par des mouvements terroristes. Donc, l’objectif est de s’entrainer à la coordination des acteurs pour une réponse prompte et efficace’’.

‘’Il s'agit, maintenant, pour nous, dans la seconde phase, de rétablir l'ordre dans cette enclave. Nous avons engagé l'escadron de surveillance et d'intervention de Bakel et le groupe d'action Garsi de Kidira aux côtés d'unités de la légion de gendarmerie", poursuit le commandant de la légion Est de la gendarmerie.

Toujours dans cette légion de gendarmerie Est, le haut-commandement de la gendarmerie souhaite le renforcement des brigades territoriales frontières en effectifs et en moyens logistiques, notamment les véhicules. Il s’active pour la création de la section de recherches de Tambacounda, la montée en puissance des escadrons de surveillance et d’intervention (Esi) et la diversification de leurs capacités, l’harmonisation de la structure des brigades et postes de gendarmerie en brigades territoriales et brigades de proximité, et la création des unités de sécurité routière aux niveaux des compagnies pour atteindre les objectifs visés dans ce domaine. 

Boubacar Agna CAMARA

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