"On fera pas moins de 60% !"
Au lendemain de sa libération, Ousmane Sonko s'est montré confiant ce vendredi 15 mars quant à l'issue du prochain scrutin présidentiel, visiblement fouetté par la liesse qui a accompagné sa sortie de prison en même temps que Bassirou Diomaye Faye, son candidat à la présidentielle qui se tient dans dix jours.
"Si l'élection se déroule bien, je ne pense pas qu'on fera moins de 60%", a-t-il dit devant la presse à Dakar. Il a cependant appelé "les Sénégalais à rester vigilants, d'autant qu'il y a des rumeurs de corruption qui circulent", ajoutant ne pas disposer de "preuves suffisantes" à cet égard.
Ousmane Sonko est revenu sur le processus électoral en cours et sa disqualification de la présidentielle par le Conseil constitutionnel en janvier. Il a accusé cet organe de l'avoir éliminé "sur commande".
Il a affirmé son intention de se mettre au service de la victoire, sans mettre en avant sa personne dans la campagne. "Ma personne n'est pas le plus important. Mon objectif, c'est d'aider à gagner l'élection", a-t-il dit. Depuis son emprisonnement en juillet 2023, il n'a "jamais rien décidé sans en parler à Bassirou Diomaye" Faye, a-t-il assuré.
Après sa disqualification de la présidentielle, son camp avait désigné Bassirou Diomaye Faye à sa place en janvier.