La Task force républicaine répond à Juan Branco
Dans un communiqué reçu hier à ‘’EnQuête’’, la Task force républicaine a invité les Sénégalais ‘’à une introspection, face aux menaces d’un genre nouveau basées depuis deux ans sur le désir de forces obscures qui tentent de déstabiliser notre pays. En vérité, ce que cherche cette coalition de forces occultes d’inspiration extrémiste et d’obédience totalitariste, c’est un chaos politique, économique, culturel et religieux totalement en déphasage absolu avec notre héritage de paix, de concorde et de stabilité’’. Elle accuse des membres de l’opposition d’être derrière cette entreprise.
En effet, écrit la Task force républicaine, ‘’à la tête de cette entreprise machiavélique, le parti Pastef, qui est complètement sorti du cadre démocratique, a osé s’attacher les services des pires extrémismes du monde pour essayer de dynamiter notre pays. Heureusement qu’à la tête du Sénégal, il y a un homme d’État dont le parcours exceptionnel a permis de mettre en œuvre une stratégie d'endiguement et d’anéantissement des assauts subversifs’’.
D’après eux, ‘’les alliances de ce parti antirépublicain avec les pires forces extrémistes politiques, religieuses et économiques du monde, ont fini de montrer le funeste projet de ces illuminés. Le Pastef est pour la tentative de déstabilisation du Sénégal. Le Pastef est dans les tentatives d’explosion de notre modèle religieux. Le Pastef est pour la recherche du choc fratricide entre les ethnies. Le Pastef est dans l’entreprise insidieuse de facilitation de l’infiltration des ennemis du Sénégal’’.
Le Pastef (...) est pour la promotion de l’anarchisme violent, selon eux.
Les membres de la Task force républicaine considèrent que ‘’les Sénégalais et la communauté internationale doivent savoir qu’Ousmane Sonko et le Pastef, avec leurs procédés inspirés du nazisme, de l’extrémisme religieux et du grand banditisme international seront mis hors d’état de nuire, parce que notre pays n’est pas un laboratoire d’expérimentation des nouvelles formes populistes de déstabilisation. En vérité, ceux qui demandent clairement de s’attaquer à des citoyens et à leurs biens avec des indications claires de géolocalisation des cibles sont, au regard du Statut de Rome sur la Cour pénale internationale (CPI) les véritables délinquants qui seront traduits en justice’’.
Elle demande, ‘’sans délai, la dissolution du parti Pastef et le dépôt de plaintes à l’échelle nationale et internationale contre tous les conspirateurs qui tentent vainement de déstabiliser le Sénégal, pays qui, déjà, est dans la cour des grands du pétrole et du gaz’’.
Jeudi, l’avocat franco-espagnol, Juan Branco, a fait face à la presse et annoncé une plainte à la CPI contre le Sénégal. Hier, les membres du parti au pouvoir ont réagi. La TFR a tenu à lui rappeler ‘’que la colonisation est révolue’’. Elle attend du gouvernement qu’il le traduise lui et son client Ousmane Sonko, au niveau des juridictions nationales et internationales pour leur forte implication dans les actes terroristes qui ont porté atteinte à la sûreté de l’État du Sénégal.