Publié le 29 Dec 2021 - 12:37
PREMIER LEAGUE

Tottenham, le conte de Noël

 

Depuis l'arrivée d'Antonio Conte en remplacement de Nuno Espírito Santo, Tottenham revit et n'a pas perdu un seul match de Premier League. De quoi croire au Top 4 pour les Spurs, qui sont en train de passer de bonnes fêtes après avoir vécu une année 2021 compliquée.

 

L'anecdote, pas forcément connue de tous, s'est transformée en rituel à mesure du temps passé et des clubs traversés. Elle concerne un homme à part, qui n'a pas une seconde à perdre quand il débarque sur un banc, et elle est répétée par plusieurs bouches de joueurs soumis à la dure loi du nouveau maître : lorsqu'Antonio Conte arrive, le labeur démarre dès les premières heures. « Que ce soit à la Juventus ou ailleurs, il met la pression au bout d'une seule causerie, raconte par exemple Pedro Kamata, qui a connu l'entraîneur à Bari puis en Toscane. Il pose les bases et annonce la couleur avec les objectifs qu'il s'est fixés, forcément super hauts. » Même son de cloche chez Gaël Genevier, qui l'a aussi rencontré à Sienne : « Lors du premier discours, qu'il considère comme très important, il impose sa patte. Il a fait ça avec nous, alors que nous étions loin de la Serie A, mais aussi à la Juventus, qui se battait pour un trophée en Ligue des champions. »

L'Europe, ça dégage !

Dès lors, comment s'étonner d'apercevoir Tottenham en pleine forme en cette fin d'année quand on sait que Conte y a remplacé Nuno Espírito Santo il y a moins de deux mois ? Connu pour obtenir des titres et des résultats immédiats, l'Italien n'a pas été choisi par hasard et est resté fidèle à sa réputation en interdisant directement un tas de mauvaises manies alimentaires à ses poulains. Les séances intenses ont remplacé les pauses sandwichs, la haine de la défaite a suppléé un goût trop faiblard pour la victoire et les ordres ont fait disparaître les suggestions. Résultat : une invincibilité en Premier League (quatre victoires, deux nuls), quatre clean-sheets en six journées et une ambition retrouvée. Avant 2022 et un déplacement à Southampton ce mardi, les Spurs sont en effet remontés en cinquième position avec six points de retard sur le Top 4 (mais aussi trois rencontres de moins au compteur).

La griffe Conte se remarque jusque dans les actualités européennes, où les Londoniens n'ont franchement pas brillé avec notamment une défaite humiliante sur le terrain du NŠ Mura et une élimination de l'Europa Conference League sur tapis vert : habitué à se casser les dents sur la scène continentale et à concentrer ses exploits en championnat, le coach voit certainement d'un bon œil l'abandon d'une compétition qui n'intéresse pas beaucoup au sein de son club. Désormais, le tapis est dressé et la machine lancée pour faire des merveilles ou des miracles à l'intérieur des frontières. Même le coronavirus, qui a touché une partie de l'effectif alors que des affrontements contre Norwich ou Liverpool avaient lieu, n'a pas entravé le rebond d'Harry Kane et ses potes.

Du travail, pas de vacances

Kane, justement. Visiblement touché par son faux départ durant le mercato estival et inefficace au possible depuis le début de la saison, l'attaquant semble incarner l'un des symboles du renouveau de Tottenham. Un poil tancé par Conte, le buteur paraît avoir retrouvé une certaine confiance avec deux réalisations sur deux parties consécutives (ce qui ne lui était plus arrivé depuis le début du mois de mai). Avec lui, le 3-5-2 ou 3-4-3 (et même 5-3-2, sans ballon) mis en place par son technicien tient la baraque derrière grâce à un solide trio Eric Dier-Davinson Sánchez-Ben Davies et multiplie les efforts. Si bien qu'avant le succès convaincant contre Crystal Palace, le nombre de pressions sur le porteur de balle atteignait déjà 148 par match en moyenne (contre 137 avant l'arrivée de Conte)... et celui de kilomètres parcourus montait à 115 (contre 100) !

Alors, le déclic actuel des Spurs est-il vraiment dû à Conte ? « Je pense que chacun s’efforce de travailler aussi dur que possible, parce que tout le monde veut jouer, a répondu Harry Winks, sur talkSPORT. Le coach l'a dit : si vous montrez à l’entraînement que vous méritez de jouer, alors vous en aurez l’opportunité. Il a tenu parole, tout le monde a sa chance. Selon la façon dont vous vous entraînez et comment vous travaillez, le manager le récompense. Sa passion avant un match, à la mi-temps et dans les causeries... C’est très clair qu’il aime le football, et qu'il souhaite que tout le monde soit au même niveau que lui. » Des mots et du boulot : pourquoi changer la recette du Conte, quand elle est bonne ?

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