Publié le 28 Jul 2015 - 12:19
REFUS DE SE CONFORMER A LA DECISION DE JUSTICE DE LA CEDEAO

Oumar Sarr se désole de l’attitude de l’Etat

 

Le coordonnateur du Parti démocratique sénégalais (Pds), Oumar Sarr, se désole du refus de l’Etat de se plier à la décision de justice de la Cedeao qui a jugé son interdiction de sortie du territoire national ‘’illégale’’ et ‘’attentatoire’’ à ses droits fondamentaux.

 

Oumar Sarr est visiblement remonté contre le régime de Macky Sall. Le coordonnateur du Parti démocratique sénégalais (Pds) marque toute sa désolation quant à l’interdiction de sortie du territoire national dont il fait objet depuis l’installation de Macky Sall à la tête du pays. Dans une lettre ouverte rendue publique, le maire de Dagana dit avoir personnellement demandé à l’Etat de lever cette mesure d’interdiction une fois pour toutes. De ce fait, il a décidé de ne plus jamais lui adresser une si ‘’avilissante’’ lettre de demande d’autorisation de sortie du territoire.

Dans le document, le responsable libéral rappelle que ‘’la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (L.S.D.H.), Amnesty International/Sénégal, la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) et ARTICLE 19/Afrique de l'Ouest avaient déjà appelé les autorités sénégalaises à lever immédiatement la mesure d’interdiction de sortie du territoire sénégalais qui pèse sur lui et sur tous les autres citoyens dans la même situation’’. A l’en croire, ces organisations avaient rappelé qu’à ce jour, aucune décision judiciaire soutenant une telle mesure n’a été notifiée à l’intéressé encore moins une procédure judiciaire ouverte dans ce sens’’. Ce qui fait qu’il s’agit, selon lui, ‘’d’une interdiction de sortie du territoire purement administrative qu’aucun texte de notre droit positif ne peut autoriser ni légitimer et qui viole les dispositions de traités régionaux et internationaux dont le Sénégal est partie, notamment la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, le Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques’’.

Dans un autre registre, Oumar Sarr rappelle que ‘’la Cour de justice de la Cedeao a déjà jugé une telle mesure illégale et attentatoire aux droits fondamentaux des intéressés’’. Mais ‘’le Sénégal ne s’est pas plié à cette décision au moment où récemment au Burkina Faso, le gouvernement de transition s’est immédiatement conformé à la décision de la Cour de justice de la Cedeao qui a invalidé, lundi 13 juillet 2015, le code électoral burkinabé qui interdisait aux soutiens de Blaise Compaoré de se présenter aux prochaines élections’’. 

ASSANE MBAYE

Section: 
SURVEILLANCE ET SÉCURISATION DES FRONTIÈRES : Les USA offrent des équipements de pointe à la gendarmerie
DEBAT SUR LE RENOUVELLEMENT DE L'ADMINISTRATION AU SENEGAL : Purge ou purification ?
HAUSSE DES PRIX SUR LE MARCHÉ : Le pouvoir d'achat, cet adversaire coriace du régime de Diomaye-Sonko 
INCENDIE CRIMINEL DE SON SIÈGE : Taxawu Senegaal crie à l’injustice et dénonce une impunité
Bassirou Diomaye au Ghana
RAPPORT ITIE 2023 : Les bizarreries d'un secteur en pleine expansion 
AFFAIRE RAKI KANE : Quand les réseaux sociaux dictent le jeu politique
Appel à la reconstruction du parti socialiste
PRIX DES DENRÉES : HUILE, SUCRE… : Une augmentation salée
L’OPPOSITION DOS AU MUR : Se réajuster ou périr
NOMINATION D'AOUA LY TALL : Sonko fait des révélations et recadre les militants
TROP DE PARTIS POUR UNE DÉMOCRATIE : Bassirou Diomaye Faye sonne l'heure du ménage politique
RETRAIT TOTAL DES FORCES ÉTRANGÈRES DU SÉNÉGAL : La fin d'une époque
BASES MILITAIRES, APPEL À CANDIDATURES, PARTIS POLITIQUES, PAIX CASAMANCE… : Diomaye trace sa feuille de route 2025
VOEUX DE NOUVEL AN : L'abécédaire d'un discours rassurant et apaisant
PARTI DÉMOCRATIQUE SÉNÉGALAIS : Karim Wade ravive le moral des troupes
Pro-Barth de Pikine
DÉCLARATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE (DPG) : Le PIT déplore des ‘’tergiversations volontaires’’ de Sonko
MAISON DE FONCTION ASSEMBLÉE NATIONALE : Révélations sur un dossier sulfureux 
RETRAIT DE LA PRÉSIDENCE DE L'APR : Macky Sall, un départ et mille questions