APOCALYPSE Économique et Chaos Social avant 2024 ?
Le Sénégal file tout droit vers l'apocalypse économique avant 2024. Ceci pourrait être la cause et les effets de la santé mentale du gouvernement. Puisqu'elle n'est pas bonne !
Chers compatriotes. Le dernier rapport du FMI présente un tableau noir et une situation apocalyptique post covid19 de l'économie Sénégalaise. Nous pouvons observer les faits objectifs et réels tels que les actifs Sénégalais qui sont presque inexistants, voire nuls entraînant une incapacité de soutenir une économie d'investissements avec de réels fonds financiers Sénégalais...
Commençons par recadrer gentiment par alerte le roi du Mbalax. Alerte à notre chanteur roi du Mbalax !
Nous croyons que le chanteur Sénégalais Yousou Ndour devrait arrêter de parler de l'annulation de la dette Sénégalaise ou dette africaine. Mon cher ami et frère, l'économie déteste la mendicité...
Monsieur Youssou Ndour ce n'est pas possible d'annuler la dette, car c'est un instrument de solidité pour les pays qui empruntent et un moyen d'hiérarchiser le niveau des pays dans leurs crédibilités d'emprunts.
Sinon cette vision serait de considérer nos pays comme des pays mendiants...
Il est clair que : Cet aspect de solvabilité renforce notre signature d'emprunts de nos pays en voie d'émergence. Il est clair que votre position pourrait rappeler l'attitude de certains qui pensaient que maitre wade devrait faire des billets de 10000fcfa et les distribuer par hélicoptère...
Ce n'est pas grave parce que la théorie économique ne vous concerne pas.
Pour information chers compatriotes, ce paramètre de dette ou d'emprunts d'investissements intelligents constitue une preuve que nous pouvons admettre que l'ignorance de certains sur ses sujets et sur les agrégats économiques peuvent souffrir de l'effet émotionnel qui les habitent.
Pour information, par rapport à leur logique, les grands investisseurs vont fuir le système Sénégalais.
De plus personne ne va plus investir au Sénégal et notre pays rentrera dans le moule des pays mendiants. Faisons comme les pays émergents de l'Asie. Comprenez que personne n'est capable de baisser le déficit public à zéro ! Bref, on ne meurt pas de ses dettes, mais on meurt de ne plus avoir la capacité d'en faire.
Alors, Il est évident que votre allié et collaborateur le président Macky Sall est entrain d'arroser le désert et cela ne sert à rien. D'où il faut nécessairement qu'il planifie un vrai plan de conseil de stratégies économiques sécuritaires qui pourraient lui assurer une vraie dynamique de relance de l'économie Sénégalaise.
Il est évident qu'en continuant dans cette logique de tâtonnements permanents, Macky Sall n'aura aucune chance de réaliser un bilan économique positif dans son second mandat ...
Depuis 2012 le Sénégal n'a pas fait de réformes significatives d'investissements nécessaires pour dégager des marges de manœuvres qui pourraient aborder la première phase de relance économique post covid19. Evitons la politique de la coquille vide.
Actuellement les comptes publics sont dégradés comme jamais. En effet, le seul cap possible c'est de revenir sur le système d'un nouveau gouvernement dirigé par un premier ministre avec une feuille de route bien ciblée comprise par tous les citoyens et toutes les citoyennes qui prennent en compte les intérêts des stratégiques du Sénégal.
Cependant Macky, il faudrait réaliser que vous êtes fatigué, parfois même usé. Or avec un nouveau premier ministre qui doit strictement travailler dans un objectif pour 2024. Ce nouvel homme fort doit créer et être accompagnés par de vrais techniciens de résultats ciblés et immédiats. De toute façon le Sénégal vit un tableau particulièrement noir que le FMI a dressé sur son dernier rapport 2020.
Par ailleurs, l'avenir projeté dans le rapport, cible une situation inquiétante et des perspectives de finances publiques hyper-fragilisées. Face à la crise pandémique qui touche de plein fouet l'économie Sénégalaise. À cause de mauvais choix de gestion des deniers de l'état, surtout avec des investissements irresponsables et non générateurs de ressources d’investissements.
Alors nous vous disons solennellement que l'heure n'est pas de distraire les Sénégalais avec des histoires de "prostitution républicaine " ou d'utilisations de prostituée pour salir la démocratie sénégalaise...
Il ne faut pas étouffer les difficultés par des méthodes erronées et impolitiques.
Pour vous dire vrai, la seule vérité recevable, c'est de dire la réalité aux Sénégalais et aux Sénégalaises, ceux ou celles qui sont épris d'une seule vérité qui est celle de construire un Sénégal meilleur où tous ensemble nous pourrions nous retrouver dans la dignité. Il est temps de prendre conscience que le Sénégal d'en bas souffre tous les jours et que notre économie informelle est par terre. Entraînant par objectivité, le chaos subi par les finances publiques qui est de nature exponentiellement massif et exceptionnel.
Depuis le début de la pandémie, le Sénégal est entré dans cette crise sanitaire avec des finances publiques non restaurées. A cause, de cette impréparation de la bonne gouvernance et du manque de transparence de la gestion d'investissements prioritaires nous conduit fatalement à une chute massive des recettes fiscales et de l'effondrement de l'économie informelle, poumon de l'équilibre de nos problèmes sociaux...
D'évidence les chiffres donnés parlent d'eux-mêmes et confirment la faiblesse de l'incapacité du redressement progressiste du Sénégal.
Pour information, si nous raisonnons en moyenne constante par rapport à la décroissance de 11% du PIB, estimé à 350 milliards par mois avant la crise, le déficit public exploserait à plus de 1249 milliards par trimestre, avec leurs encours.
Chers compatriotes, dans le rapport du FMI, le Sénégal est largement conseillé de travailler sur le redressement de ses comptes avec des moyens crédibles de redressement productif rapides et efficaces, menant des efforts structurels stratégiques sans casser la croissance sur la durée. De toute façon le redressement est inévitable pour que notre pays puisse trouver un équilibre durable. Ce redressement productif est d'autant plus important et inévitable que même, si la croissance repartirait, son rééquilibrage spontané devrait être plus soutenu.
Autrement dit, le seul retour de la croissance ne garantira pas la réduction de notre déficit et la maîtrise de la dette P.S.E, dette programmée jusqu'en 2035 au moins. Preuves que la situation du Sénégal est terriblement médiocre et plus grave encore, notre pays n'est plus en mesure d'avoir une marge de manœuvre suffisante pour emprunter à sa guise. De ce fait, le FMI a bien rappelé à l'état Sénégalais les règles de prudence à suivre pour retarder cette situation apocalyptique...
Est-il possible d'éviter à notre pays de sombrer avant 2024 ? Actuellement c'est difficile de se prononcer avec certitude, car la situation est compliquée. Le système Sénégalais est composé de beaucoup d'éléments négatifs qui confondent le budget de l'état et leurs poches et de facteurs économiques bloquants. Tant que les incompétents ne sont pas éloignés, le redressement productif sera une illusion. Et sans une nouvelle équipe conséquente Macky Sall va droit au mur de l'échec ! La vérité révélée par le FMI est que le Sénégal n'a plus une capacité d'emprunts pour régler les problèmes.
Donc, il a été signifié à l'état Sénégalais que tous ses projets d'emprunts ne peuvent pas dépasser 449 milliards de Fcfa. Alors ses propres projets ne pourraient pas dépasser ce montant et le FMI se voit lui fixer des limites drastiques d'ici 2024. Vous rappelant que la dette publique nominale totale est à 9114 milliards de francs cfa et que sa limite maximale acceptable est de 9563 milliards de FCFA...
Cette nouvelle difficulté financière est un coup d'arrêt pour le Sénégal et une preuve tangible de la perte de performances de notre équipe gouvernementale et une diminution de la force de notre économie de développement. Alors, nous pouvons en conclure que notre plan de relance actuelle repose sur une coquille vide !
De plus encore le Sénégal doit répondre à plusieurs défis : Le réseau électrique national est défectueux et ceci constitue un obstacle majeur à la croissance économique et entre autre la dette confessionnelle favorise un risque de blocage à moyen terme d'où une impossibilité de progrès social. En effet, tout le monde s'accorde à dire que le Président Macky Sall a intérêt à se mettre sérieusement au travail afin que le mécontentement populaire ou le mécontentement du Sénégal d'en bas ne grandisse dangereusement. Ce que les experts ont sciemment occulté, c'est que nous vivons une accumulation d'arriérés intérieurs permanents.
Cette situation pourrait ralentir la presque totalité des travaux de construction des infrastructures lancés récemment. Pour dire les choses de manière claire, tout cela pourrait constituer de grands risques de chaos économique, de chaos social et d'un fléchissement terrible et irréversible de l'économie Sénégalaise, au moins sur un quart de siècle. Macky doit comprendre qu'il doit d'urgence changer de cap et de méthodes de travail !
Beaucoup de Sénégalais et Sénégalaises n'ont pas apprécié cette dernière équipe composée de politiciens. Cette option ne produirait que sa propre perte. D’ici 2024 qui est proche, aucun bilan sérieux ne sera présenté aux Sénégalais pour prétendre bénéficier d'indulgence de la communauté Sénégalaise.
Il est clair que, personne ne comprend ses derniers choix pour une bonne gouvernance...impossible avec du périmé de réussir du neuf !
Article signé par le Pr hors classe Serigne khadimou rassoul Thiam.