L’USAID confirme la baisse de la prévalence du paludisme
Les cas de paludisme sont en nette régression dans le Sénégal. C’est ce qu’a annoncé l’Usaid qui était hier en réunion de coordination trimestrielle au Lac Rose.
Une assertion confirmée par l’audit de la première phase du programme santé de l’Usaid-santé communautaire (2006-2011). Selon Mamadou Diagne, directeur de projet en santé communautaire à l’Usaid, ‘’un des points majeurs est la diminution de la prévalence du paludisme au niveau national ; chose visible au niveau communautaire. Là où on se retrouvait avec 30 cas, on se retrouve à moins de 3 cas par année’’.
D’après M. Diagne, ce résultat est obtenu grâce au leadership du programme national de lutte contre le paludisme. Car, il a su coordonner la lutte et développer contre le paludisme des actions comme la mise en œuvre des interventions à base communautaire sur la maladie, la prise en charge des malades avec les ACT après TDR positif, la mise en œuvre de la stratégie de prise en charge à domicile des cas de palu avec l’utilisation des distributeurs de soins à domicile.
En outre, le programme santé communautaire a tiré son épingle du jeu dans l’atteinte de ses résultats avec ‘’une bonne couverture et une bonne distribution des moustiquaires imprégnés, d’où la diminution de la prévalence du paludisme’’, à en croire M. Diagne qui prône un renforcement de la supervision nécessaire pour éradiquer la maladie, l’encadrement des communautés afin que les cases et sites de santé soient beaucoup plus fonctionnels.
Il faut noter que la composante santé communautaire du programme santé de l’Usaid (2011-2016) dont la première phase vient d’être bouclée pour un coût global de 40 millions de dollars, est une intervention à base communautaire mise en œuvre par un consortium d’Ong dirigé par Child Fund et composé d’Africare, Plan international, World Vision, Catholic Relief Services, Enda Graf et Enda Santé. Elle cible les couches vulnérables des populations sénégalaises vivant en milieu rural et urbain, polarisées par les cases de santé et sites ; notamment les enfants de 0 à 5 ans, les femmes enceintes et celles en âge de procréer.
Pape Moussa Guèye