Le communiqué du dernier Conseil des ministres
Le Conseil des ministres s’est réuni le mercredi 4 juillet 2012, à 10h, au Palais de la République sous la présidence de son Excellence, Monsieur Macky SALL, président de la République. Le président de la République a commencé sa communication en félicitant le peuple sénégalais pour la maturité et la responsabilité dont il a fait preuve à l’occasion des élections législatives du 1er juillet 2012, pendant la campagne électorale comme durant le jour du scrutin. Il a également tenu à féliciter l’ensemble des acteurs, notamment les partis politiques et coalitions qui étaient en lice, le ministère de l’Intérieur à travers la Direction générale des élections, la Commission électorale nationale autonome (CENA), la Justice, le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), la Radiotélévision sénégalaise (RTS), les observateurs, les médias, les forces de sécurité et la société civile. A ce propos, le chef de l’Etat a souhaité que cette douzième législature soit l’occasion de réconcilier le peuple sénégalais avec une Assemblée nationale représentative, responsable et crédible.
Le président de la République a souligné que, passé ce moment de la vie démocratique du pays, il importe, à présent, d’offrir aux populations des solutions viables et durables à leurs préoccupations quotidiennes ; à ce titre, il a invité le Premier ministre à finaliser, dans les meilleurs délais, la déclaration de politique générale qui doit être la réponse aux attentes incompressibles de nos concitoyens. Concernant cette déclaration de politique générale, le chef de l’État a demandé qu’elle soit en conformité avec les engagements pris et les orientations définies durant la campagne électorale pour l’élection présidentielle dans son programme de candidat, « Yoonu Yokkute » (le chemin de la prospérité) et aux conclusions des Assises nationales, engagements et orientations qui ont comme principales cibles, les femmes, les jeunes et le monde rural. Il a ensuite fait noter qu’il attend du Gouvernement des résultats à la mesure des espoirs de la population et que l’impératif de rupture ne doit pas être une simple rhétorique, mais être réel et traduit dans les actes de tous les jours.