Publié le 24 Dec 2016 - 11:51
SITUATION DE L’ECOLE YAVUZ SELIM ET EN GAMBIE

Les conseils de l’Archevêque  

 

scolaire Yavuz Selim ne laisse pas indifférente l’Eglise catholique.  Dans son message de Noël hier, l’Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, dit se soucier de ce qui se passe actuellement dans cette école. Il soutient avoir été interpellé. ‘’Il y a des problèmes juridiques. J’ai écouté un expert à la télévision parler de ces problèmes juridiques. Je ne connais pas les tenants et les aboutissants de la crise qui secoue Yavuz Selim.

Mais il ne faut pas que les enfants soient sacrifiés à l’autel de deux raisons qu’on ne connaîtrait pas’’, a-t-il soutenu. Ainsi, il  manifeste toute sa solidarité aux parents, aux élèves, aux enseignants qui, dit-il, s’inquiètent aujourd’hui à travers le pays pour ce qui risque d’arriver à la chaîne des établissements Yavuz Selim, si simplement on devait les fermer ou les faire passer à d’autres, ‘’alors que le droit doit être respecté en tout’’, a souligné Mgr Ndiaye.

Sur un autre registre, le chef de l’Eglise catholique déplore ce qui se passe en Gambie. Il demande à Yahya Jammeh de jouer le jeu de la démocratie. Son souhait est que celui qui a été élu (Adama Barrow) puisse exercer normalement son pouvoir.  ‘’Celui qui a été défait peut aller préparer ses armes pour une nouvelle compétition’’, a-t-il appelé.

Selon lui, des règles de fonctionnement de la démocratie ont été édictées. Mais l’Afrique est encore malade de ne pas pouvoir respecter ces règles. ‘’Nous avons un problème de leadership de ne pas respecter les constitutions. Parce que si les dirigeants africains respectent les constitutions, les pays iront mieux. Mais si chacun veut s’accrocher éternellement au pouvoir, alors qu’il a été lui-même à l’origine de la définition de la constitution, il y a problème’’, fait-il savoir.

VIVIANE DIATTA

 

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