L’Alliance des écologistes du Sénégal appelle à la stabilité et à la paix
Dans un contexte marqué par une tension politique explosive, l’Alliance des écologistes du Sénégal (Ades) tire la sonnette d’alarme.
‘’À l’heure actuelle, nous sommes tous d’accord sur le diagnostic. Nous ne pouvons pas accepter que le Sénégal bascule. Notre intérêt, par-dessus tout, c’est que la stabilité et la paix règnent dans ce Sénégal ; ce beau pays riche de sa diversité culturelle, religieuse et ethnique’’, déclare Baye Salla Sarr, Président de l’Alliance des écologistes du Sénégal (Ades).
Dans un communiqué parvenu à ‘’EnQuête’’, il invite chaque Sénégalais à préparer les conditions de cette paix et de cette stabilité. Car la violence n’a jamais réglé aucun problème que la machine de la menace doit disparaitre au détriment de la raison, du dialogue, de la discussion et de l’écoute.
‘’Nous devons travailler pour éviter de saper les derniers piliers qui nous restent de notre ressort social assez, déjà assez éprouvé. C’est sur les vieilles cicatrices que s’ouvrent toujours les nouvelles blessures’’, lance-t-il. Invitant à cultiver cette paix avec toute la circonscription qui sied.
‘’J’invite donc toute la classe politique à donner une réponse démocratique à la tension politique, à convoquer les conditions mutuelles de sécurité et de paix qui seraient exigées par les uns et par les autres pour aller vers cette stabilité. Lorsqu’on y met les moyens, le temps, la volonté et le talent, ce climat délétère se dissipera drastiquement’’, enjoint Baye Salla Sarr.
Car, selon l’écologiste, avec l’émergence de jeunes qui veulent aussi jouer un rôle aussi prépondérant que certains de leurs prédécesseurs, ‘’ce nouveau Sénégal va s’avancer sur la scène politique progressivement à travers des prises de conscience, des conflits qui vont forcément l’agiter, la faire réfléchir, la structurer et la réguler. Ce Sénégal éprouvé, conscientisé, socialement plus homogène, va murir, se construire politiquement et aller vers cette quête de l’idéal démocratique’’, souligne-t-il.
D’ailleurs, l’un des grands enjeux actuels, dit-il, est de construire un Sénégal vivable et habitable pour tous. ‘’Nous avons assez de ressources et de richesses pour créer les conditions d’une vie digne pour tous les Sénégalais’’, fait-il remarquer.
‘’Nous avons besoin d’hommes et d’institutions forts qui, efficacement, luttent contre la corruption et la concussion, contre les systèmes de fonctionnement quasi mafieux où aucune information ne doit fuiter, soit par solidarité de corps ou par appartenance à un bord politique’’. Moyennant cela, poursuit-il, le Sénégal a besoin de grands bâtisseurs. Il n’a pas besoin d’une jeunesse qui, lorsqu’elle n’est pas d’accord sur la température, casse le thermomètre. À l’en croire, le pays a besoin d’une jeunesse qui comprend que le véritable enjeu se trouve dans les urnes et qui, avec l’humilité des patients, la détermination des conscients, sait que la seule façon de transformer sa société, ce n’est pas de répondre par la violence, mais de toujours continuer sa route avec sérénité.
‘’Nous attendons de la jeunesse sénégalaise le courage des combattants pour la justice et pour les causes nobles, pas dans la violence, mais toujours dans la détermination’’, lance le président de l’Ades.
DIANA DIA (STAGIAIRE)