Publié le 16 Oct 2024 - 20:23
TENUE DES ÉTATS GÉNÉRAUX DE L’INDUSTRIE ET DU COMMERCE

Comment remettre les entreprises sur les rails du succès

 

Les états généraux de l’industrie et du commerce se tiendront les 17 et 18 octobre prochains. À cet effet, le ministre de l’Industrie, du Commerce et des Petites et moyennes entreprises, Serigne Guèye Diop, a souligné que ces discussions, qui réuniront mille personnes, porteront sur la fiscalité des entreprises, les réformes à entreprendre, les filières à relancer et le foncier.

 

Dans le cadre de la tenue des états généraux de l’industrie et du commerce, Serigne Guèye Diop a fait face à la presse, hier, pour expliquer sur quoi porteront les discussions.

Selon lui, lors de ces deux jours de discussions et d’échanges, réunissant mille personnes, ils parleront de la fiscalité des entreprises, des réformes à entreprendre, des filières à relancer et du foncier.

Concernant ce dernier point, il estime qu’il faut une intégration des collectivités locales qui détiennent le foncier. À ce sujet, le ministre a lancé un appel aux régions, aux maires, aux gouvernements, aux différentes associations ainsi qu’au monde rural et industriel. À l'en croire, ces états généraux permettront de déterminer le rôle des maires dans cette dynamique de développement économique. Il estime que les maires, jusqu’à présent, ont été relégués à un rôle purement administratif, alors qu’ils ont maintenant un rôle actif à jouer dans ce développement.

Dans le cadre de la démarche inclusive, à la suite des états généraux, des comités régionaux de développement (CRD) se tiendront au niveau des différents pôles. Pour développer l'économie, dit le ministre, “nous allons organiser des CRD avec le gouvernement, avec les maires qui détiennent les terres, avec les chambres de commerce et les chambres de métiers ainsi que les acteurs territoriaux de l'économie. On ne peut rien faire tant que ces acteurs de l'économie ne sont pas justement impliqués”.

Revenant sur les infrastructures énergétiques, Serigne Guèye Diop a indiqué qu’elles permettront de répondre aux besoins des industriels. “Au moment où le Sénégal a du pétrole et du gaz, comment peut-on adapter le coût de l'énergie pour les acteurs ? Quels sont les aspects à considérer ?”, se demande-t-il. “On dit que les banques ne financent que les riches, alors qu'on a besoin de financer les entreprises qui démarrent. Elles ont besoin de garanties, de soutien et d’ouverture de leur capital. Et ça, si vous faites attention, c'est l'un des principaux problèmes. Beaucoup d'entreprises rencontrent des difficultés au plan national. Le capital humain a également son rôle à jouer dans le développement de l'industrie et du commerce”, explique-t-il, avant de regretter que la formation de nos universités ne réponde pas forcément aux besoins de l’industrie.

Selon lui, il y a très peu d'écoles de techniciens en industrie et de techniciens en mécanique.

FATIMA ZAHRA DIALLO

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