La côte de popularité de Jean Paul Akono en chute libre
Encensé et acclamé par la presse et le public au lendemain de sa nomination à la tête de la sélection nationale fanion, Magnusson fait aujourd’hui l’objet de plusieurs critiques au sein du gotha footballistique. La légendaire casquette de « l’homme de la situation » qu’on lui a collé depuis des lustres, semble fondre dans son incapacité à redorer le blason de cette équipe en panne de victoires.
Akono n’était donc pas le Messie ? Lui dont on dit avoir failli à sa mission de sauvetage. Le Cameroun a été sorti par le Cap Vert, malgré une victoire 2-1 et le retour de Samuel Eto'o. Certes, l’homme a gagné la partie face aux Requins mais la défaite de Denis Lavagne à l’aller à Praïa l’a vite rattrapé. Depuis, le héros de Sydney 2000 ne fait plus l'unanimité. Sa dernière liste pour le match amical contre l'Albanie le 14 novembre prochain a fait des émules. Les tirs nourris de la presse et du public ont presque désarçonné le technicien camerounais, appelé d’urgence au chevet du « onze national » le 17 septembre 2012.
Certains lui reprochent d'avoir écarté des joueurs qui lui aurait manqué de respect. D’autres, d’avoir plié l’échine devant le Pichichi, non sans installer un comptoir commercial au sein de l’équipe. Info ou intox ? Seul Magnusson sait où il mène sa barque. Mais le constat sur le terrain est tangible. Les fans des Lions indomptables qui brûlaient de revoir celui qu’on a affectueusement surnommé « sapeur pompier » à l’épreuve, n’ont pu digérer la pilule amère de ce match nul vierge (0-0). Ouvrant ainsi un boulevard aux critiques acerbes, aux polémiques de toutes sortes et par-dessus tout de la légitimité même d’un Jean Paul Akono à la tête de l’équipe nationale. Le pauvre coach en a eu pour son compte.
camer-sport.be