101 films en compétition pour le palmarès officiel de la 23e édition du festival
La 23e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), qui se tiendra du 23 février au 2 mars 2013 sous le thème "Cinéma africain et politiques publiques en Afrique", a retenu dans la sélection officielle au total, 101 films dont 20 pour les longs métrages.
Le comité de sélection a enregistré 750 oeuvres inscrites, sur lesquelles, 101 films en provenance de 35 pays du continent, dont une douzaine de films pour le Burkina Faso, dans les différentes catégories à savoir le long métrage, le court métrage, le documentaire et la série TV-vidéo fiction, vont compétir pour la conquête du palmarès officiel, a fait savoir le directeur artistique du FESPACO, Ardiouma Soma, lors d'une conférence de presse jeudi.
Outre une trentaine de prix spéciaux qui seront décernés par les institutions et ONG internationales à cette édition, le palmarès officiel comporte 27 prix au total dont le plus grand prix est l'Etalon d'or de Yennenga, suivi de l'Etalon d'argent de Yennenga et l'Etalon de bronze. Les films de la compétition officielle sont répartis dans sept sections, à savoir les longs métrages (20 films), vidéo-numérique (17 films), les courts métrages (20 films), documentaires (17 films), les films de la diaspora (6 films), séries télévisuelles ( 8 films), les films des écoles africaines de cinéma (13 films).
La sélection des films de la 23e édition du FESPACO est le reflet de la cinématographie africaine et présente des films au style et aux contenus très diversifiés tirant leur substance des réalités africaines. Selon M. Dioma, le thème de cette édition "Cinéma africain et politiques publiques en Afrique" est une invite à tous les pouvoirs publics dans le but de mener une réflexion autour du cinéma africain et d'oser des propositions à même de favoriser l' émergence, une véritable industrie cinématographique sur le continent.
"Le cinéma africain avance à petits pas certes, mais surement vers un avenir prospère", a indiqué M. Dioma, précisant que le cinéma africain n'est pas une vue de l'esprit, mais une réalité vivante qui a besoin d'être pris en main par les Etats africains. Pour lui, l'Afrique doit inventer des pistes nouvelles et crédibles pour sa cinématographie. Fondé en 1969, le FESPACO a pour vocation de favoriser la diffusion de toutes les oeuvres du cinéma africain, permettre les contacts et les échanges entre professionnels du cinéma et de l'audiovisuel, contribuer à l'essor, au développement et à la sauvegarde du cinéma africain, en tant que moyen d'expression, d'éducation et de conscientisation.
Afriquinfos