La Gendarmerie casse un réseau de trafiquants de câbles en cuivre
La Section de recherches de la gendarmerie vient de démanteler un important réseau de trafic de câbles en cuivre. Sur une plainte de la Sonatel pour des micmacs sur ses cartes de recharge de téléphonie mobile, les pandores sont, pourrait-on dire, tombés de Charybde en Scylla. Puisque l’enquête les a conduits dans un entrepôt situé à Yarakh, non loin de l’ancienne usine textile Icotaf.
Dans le local appartenant à un des deux Sénégalais incriminés, un Libano-syrien d’origine, les gendarmes tombent sur un important lot de matériel appartenant à la Sonatel. Toutefois, ils n'étaient pas au bout de leur surprise, puisqu'ils ont également découvert des câbles en cuivre appartenant à la Société nationale d’électricité (Senelec). Très vite, les pandores ont compris qu'ils venaient de tomber sur un très gros coup. Car, il y avait là des tonnes de cuivre soustraites des stocks de la Senelec et entreposés dans le local du Libano-sénégalais. D'ailleurs, un conteneur de 40 pouces, rempli à ras bord, attendait d'être frauduleusement acheminé vers une destination pour le moment inconnue.
Il faut savoir que le cuivre coûte extrêmement cher et fait l'objet d'un trafic régulièrement dénoncé par la société d'électricité. Celui-ci est estimé à des milliards de F Cfa. Et en attendant de faire toute la lumière sur cette affaire de trafic de cuivre issue du matériel de la Senelec, le Libano-syrien d’origine et un autre Sénégalais sont depuis mardi cuisinés dans les locaux de la Section de recherches de la Gendarmerie, au camp Samba Diéry Diallo de Colobane, à Dakar. L’enquête des pandores se poursuit donc et d’autres arrestations sont attendues dans les prochaines heures.
Enquête
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