Publié le 6 Aug 2013 - 19:40
CBV ET VIOLATION DE DOMICILE

Surprise au domicile de son amant, la serveuse bat la femme de celui-ci

 

En plus de prendre ses aises chez son amant, Aminata Diouf s'est permise de molester l'épouse de celui-ci. La maîtresse des lieux a eu le tort de surprendre l'intruse dans son foyer conjugal.

 

Âgée d’une vingtaine d’années, la dame Aminata Diouf réfléchira par deux fois avant d’entretenir une liaison amoureuse avec un homme marié. Son amour avec un militaire français l’a conduite en prison depuis plusieurs jours. Bien que marié, le militaire avait l’habitude d’inviter sa maîtresse à son domicile conjugale. Se jouant de la femme de son amant, Aminata Diouf, une serveuse, avait également l’habitude de se rendre à l’appartement de son copain, même en l’absence de celui-ci.

Seulement, lors de sa dernière visite, la maîtresse a été surprise par l’épouse du militaire. La serveuse attendait alors tranquillement son amant. Furieuse, la maîtresse de maison demande des explications à l'intruse. La séance d’explications vire à la bagarre. Malmenée, l’épouse légitime s’est retrouvée avec une incapacité temporaire de travail (ITT) de plusieurs jours. Sans hésiter elle a traîné en justice sa rivale jugée hier, pour coups et blessures volontaires (CBV) et violation de domicile.

S’exprimant d’une voix à peine audible, Aminata Diouf a réfuté les faits de violation de domicile, arguant qu’elle avait l’habitude d’aller dans l’appartement sans même avertir son copain. Cependant, elle a reconnu les coups en accusant la partie civile de s’être jetée sur elle dès son arrivée. Aussi, la prévenue a-t-elle tenté de minimiser les blessures causée à sa victime. ''C’est juste des griffures car mes ongles sont longs et elle a la peau claire'', a-t-elle déclaré. Suffisant pour qu’elle irrite le tribunal.

''Vous minimisez les faits ? Apparemment vous ne semblez pas regretter votre geste'', a lancé le juge à la serveuse. La prévenue tente de sauver sa tête en affirmant avoir bel et bien regretté. Mais le délégué du procureur a estimé les faits constants et requis une amende ferme de 10 000 francs Cfa.

Et malgré la demande de clémence de la défense, le tribunal est allé au-delà du réquisitoire du parquet. Car, après délibéré, Aminata Diouf a écopé d'un mois assorti du sursis pour violation de domicile et une autre peine de 3 mois assortie du sursis pour CBV. La serveuse devra également payer une amende ferme de 50 000 francs Cfa. Le tribunal a ordonné la confusion des peines, c'est-à-dire 3 mois avec sursis.

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