Dans une lettre adressée au recteur de l'Universitaire Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), le secrétaire général du Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) demande le départ des forces de l'ordre présents dans l'espace universitaire. ''Nous vous demandons, solennellement, de faire sortir les forces de l'ordre de l'espace pédagogique.

Ce n'est pas par la terreur que les choses se régleront, mais par le respect des engagements'', dit Seydi Ababacar Ndiaye à Saliou Ndiaye. Et si le SG du SAES reconnaît au recteur de l'UCAD le droit de recourir aux forces de l'ordre, comme l'y autorisent les articles 4 et 5 de la loi 94-79, il reste que cette intervention doit cesser dès que les menaces l'ayant justifiée ont disparu, comme y invite du reste l'article 6 de la même loi.

Aussi, S.A. Ndiaye s'offusque du fait que les policiers continuent à être présents ''jusque dans les facultés et écoles'', se permettant de ''préparer leur thé devant le rectorat'' et de... tisser une certaine complicité avec les étudiantes.