Publié le 7 Mar 2014 - 08:29
DÉVELOPPEMENT AGRICOLE AU SÉNÉGAL

La BADEA et le Fonds saoudien de développement apportent un soutien de 15,5 milliards

 

15,5 milliards. C’est le montant total des deux prêts que la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique et le Fonds saoudien de développement viennent d’accorder au Sénégal. Des prêts destinés au développement agricole du Sénégal.

 

Après le groupe consultatif de Paris où le Sénégal a bénéficié d’un appui financier de 3 729 milliards de F Cfa, la moisson continue pour le Sénégal. Encore, le ministre de l’Économie et des Finances, Amadou Ba, a signé deux accords de prêts. La signature, s’est déroulée hier, à l’occasion de l’ouverture de la première session de l’année 2014 du conseil d’administration de la Banque Arabe pour le Développement Economique de l’Afrique (BADEA).

Le premier accord pour un montant de 11 millions de dollars US, soit 5,5 milliards de F Cfa a été signé entre le ministre Amadou Ba et le Directeur général de la BADEA, Abdelaziz  Khelef. Ce prêt à des ‘’conditions concessionnelles’’ est ‘’remboursable sur une période de 30 ans, y compris un délai de grâce de 10 ans, avec un taux d’intérêt annuel de 1%’’.

Il va contribuer, selon le ministre de l’Économie et des Finances, à la mise en œuvre du projet d’aménagements hydro-agricoles dans la zone de Waoundé, dans le bassin du fleuve Sénégal. Cet aménagement rentre dans le cadre de la décision du Sénégal d’assurer l’autosuffisance en riz.

‘’Le projet a pour objectif de contribuer à la sécurité alimentaire en riz dans la zone du projet en intensifiant sa culture et sa production, à l’amélioration du niveau de vie dans la zone du projet’’, relate un document remis à la presse. D’après la note, avec ce nouveau prêt, le volume total des engagements de la BADEA en faveur du Sénégal s’élève à 306 millions de dollars, soit environ 150 milliards de F Cfa.

Le second prêt signé par le ministre de l’Économie et des Finances est relatif à un prêt de 19, 770 millions de dollars US, soit 10 milliards de F Cfa que le Fonds saoudien de développement (FSD) vient d’accorder à notre pays.  Ce prêt est aussi destiné au développement de l’agriculture. Il vise à ‘’augmenter les superficies aménagées dans la région de Matam en vue de favoriser l’intensification et la diversification des cultures irriguées, de créer des opportunités d’emplois et d’investissements dans le milieu rural’’.

ALIOU NGAMBY NDIAYE

 

 
Section: