Les étudiants invités à revisiter leur vrai rôle de leader d'opinion
Le club des juristes (LCJ) du 21e siècle compte jouer sa partition dans la lutte contre toute forme de violence dans l'espace universitaire. Exit les scènes d'intifada liées au retard des paiement de bourse et autres revendications, le LCJ du 21e siècle a mis en place ''THE BATTLE''. C'est un concours de plaidoiries qui seront suivies de conférences.
L'objectif visé est de développer l'animation scientifique dans les universités, instituts et écoles de formation, à travers des activités intellectuelles qui réunissent les différents acteurs des temples du savoir. ''Il faut promouvoir davantage ce genre d'activité intellectuelle pour bouter la violence hors de l'université. Nous espérons à cet effet voir les étudiants revisiter leur vrai rôle de leader d'opinion'', a dit Issa Sène, président du LCJ du 21e siècle. Selon lui, ''à l'université, le choc des idées devrait primer sur les confrontations musculaires''.
Lors cette première édition du Battle, six candidats ont débattu sur le thème: ''La violence, seul moyen des étudiants pour se faire entendre. Pour ou contre''. Bocar Fofana, étudiant en 3e année à la Faculté des sciences juridiques et politiques (FSJP) a remporté la palme. Il a plaidé contre la violence. ''L'étudiant doit user de tact, d'habilité, de concertation et de dialogue pour résoudre ses problèmes'', a-t-il dit.
Présent à la manifestation, le professeur Saliou Ndiaye, recteur de l'UCAD, s'est prononcé sur les problèmes de l'université. ''Ces problèmes, a-t-il dit, nécessitent des réflexions, afin d'arriver à les atténuer progressivement par le dialogue, les échanges et par la persuasion''.
Emmanuel BOUBA YANGA