Publié le 12 Apr 2014 - 14:12
ARTS PLASTIQUES – GRAFFITI

Le Festigraff frappe fort pour ses 5 ans

 

Le rendez-vous africain de la culture urbaine fête son 5e anniversaire. Placé cette année sous le signe des échanges interculturels et de la prestation en live, le Festigraff voit les choses en grand. Au menu, une exposition à la Galerie du Manège, dont le vernissage a eu lieu hier, et un village artistique à la Biscuiterie de la Médina, qui comprend des espace dédiés au graff, à la danse, la musique et à toutes les cultures urbaines…

L’événement, qui se tient du 11 au 20 avril, verra en parallèle de ses activités à l’institut s’ouvrir une autre exposition, cette fois-ci en photographie, à l’institut Goethe du Point E, du 17 au 20 avril. À ce dernier événement, prendra part Martha Cooper, première femme photographe à dédier une série au mode d’expression artistique moderne qu’est le graffiti.

‘’La nouveauté, cette année, c’est qu’on a invité un maximum d’artistes africains et étrangers qui vont participer à des ateliers live afin qu’il puisse y avoir un brassage entre leur expériences, leur expertise, et celle de nos graffeurs… L’aspect de mixité et de partage est vraiment au cœur de cette édition qui est très importante pour nous car elle symbolise le chemin parcouru du stade d’une simple idée à celui où l’on est aujourd’hui’’, explique le fondateur et initiateur du Festival, Docta.

Un avant- goût du Festigraff a été donné  hier à la Galerie du Manège, avec une exposition où on a pu voir le ''graff'' sous tous ses aspect : installation, détournement d’objets du quotidien, volumes et découpages, ''live painting'', vidéo projection, etc.

Plusieurs thématiques importantes ont été développées par la voie de l’art, comme la tolérance, l’arrêt des violences faites aux femmes, l’identité africaine, le respect de la nature… Le tout représenté par une riche palette de couleurs et de textures, avec des médiums comme l’aérosol, la peinture, le feutre et autres, utilisés sur des supports aussi divers qu’un canevas, une roue ou même une bâche en plastique portée par un modèle vivant…

Sophiane Bengeloun

 

Section: 
EXPOSITION "LA MÉLODIE DES COLOMBES" : Une incitation à prévenir les risques d'éruption d'un conflit
ANNIVERSAIRE COUMBA GAWLO SECK : Les 40 glorieuses de la diva 
THIAROYE 1944-2024 : Le Sénégal face à son histoire, la France face à ses responsabilités
VERNISSAGE DE L'EXPOSITION "VOIX DU SILENCE : TRACE ET RÉSONANCE" : Lever le voile sur l'avortement clandestin
PREMIÈRE ÉDITION SOTILAC : Le Sénégal hisse les voiles du tourisme de croisière
ATELIER ‘’DAKAR AU FIL DES ARTS’’ À L’IFD : Une ville contée en sonorités
EXPO "TRAITS ET LETTRES" AU CARRÉ CULTUREL : Le pouvoir de l'art dans l'éducation et la transformation sociale
AVANT-PREMIÈRE « AMOONAFI » DE BARA DIOKHANE : L'art, l'histoire et le droit au service de la mémoire
EXPOSITION "SYMBOLES DE LA VIE : AU-DELÀ DU REGARD" : Réflexions sur la condition humaine
LE SYNPICS ET CONI IA LANCENT UNE FORMATION : Vers une révolution technologique du secteur médiatique
LIBERTÉ DE PRESSE ET DROIT À L’INFORMATION : RSF appelle les députés à instaurer quatre réformes
BIENNALE OFF : L'Orchestre national raconté à Douta Seck
EXPOSITION FALIA La Femme dans toutes ses facettes
MUSIQUE À L’IMAGE : Plusieurs jeunes formés au Sénégal
CÉLÉBRATION 50 ANS DE CARRIÈRE : L’Orchestra Baobab enflamme l’Institut français de Dakar
15e ÉDITION DE LA BIENNALE DE DAKAR : Seulement deux prix remportés par le Sénégal
BIENNALE DE DAKAR : Un éveil artistique, selon Bassirou Diomaye Faye
CÉRÉMONIE D'OUVERTURE DE LA 15e ÉDITION DE LA BIENNALE DE DAKAR : Dak’Art pour un voyage culturel
EXPOSITION ‘’FAIRE LIEU’’ À DAKAR : Cinq lieux africains comme espaces de transformation
BIENNALE DE DAKAR   - EXPO ‘’DEVOIR DE MÉMOIRE’’ : Un modèle d’engagement culturel