Publié le 28 Jul 2014 - 23:31
PECHE MARITIME

Le Prao, un pari sur la durabilité

 

Incluant plusieurs pays, le Projet régional des pêches en Afrique de l’ouest (Prao) est piloté au niveau du Sénégal par la direction des pêches maritimes. Louga, une des sept régions de pêche maritime du Sénégal, a été mis à contribution dans la décentralisation des activités, avec un plan d’actions à dérouler dans les trois prochains mois.

 

Les textes régissant l’exploitation maritime (loi 98-32 portant code de la pêche maritime et arrêtés instaurant le permis de pêche et le gel de l’immatriculation) ne sont pas appliqués sur le terrain. Et c’est la Banque mondiale qui vole au secours pour aider à mieux veiller au respect de la réglementation, pour une gestion durable des pêches. Après le Crd tenu à Louga, des rencontres sont prévues au niveau des sites de Lompoul et Potou, avec les acteurs et les professionnels de la pêche, pour faire respecter la réglementation.  «Il s’agit particulièrement des Conseils locaux de pêche artisanale, qui sont des organes de gouvernance de pêche locale», a fait comprendre Ibrahima Diouf, le chef du Service régional des Pêches et de la Surveillance.

L’arrêté instituant les permis de pêche a été pris en 2006. Si un respect a pu être observé les deux premières années, le rythme dans l’acquisition des permis s’est ralenti par la suite. ‘’La mer est un patrimoine national. Et pour avoir accès aux ressources halieutiques, il faut être détenteur d’un permis de pêche’’, explique Ibrahima Diouf. Il a aussi fait état des redevances accordées par l’Etat. «Il s’agit d’une ristourne de 60 % pour le fonctionnement de ces organisations. Mais, depuis 2008 pratiquement, les pêcheurs accèdent aux ressources sans avoir le permis», regrette-t-il.

Aussi, pour mieux contrôler l’effort de pêche, il est exigé que toutes les pirogues soient marquées. Quant au gel, il s’explique « par le contrôle de l’effort trop important qui fait que certaines espèces sont en état de surexploitation. Il faut parvenir à maîtriser le nombre d’embarcations qui entrent en mer. Ce n’est pas un gel définitif», fait remarquer Ibrahima Diouf.  

Le non-respect des dispositions du code de la pêche peut entraîner des amendes allant jusqu’à 50 000 francs pour la pêche artisanale. 

Moustapha SECK (Louga)

 

 

Section: 
ENQUÊTE SUR L’EXPÉRIENCE CLIENT DANS LES BANQUES AU SENEGAL : Aucune n’a obtenu la moyenne
53 % DES DÉCÈS LIÉS AUX MALADIES NON TRANSMISSIBLES AU SÉNÉGAL : La recherche comme vecteur pour renverser la tendance
PRÉPARATION 50 ANS CEDEAO : Pour une nouvelle politique de jeunesse
SAINT-LOUIS : LUTTE CONTRE LES PRODUITS PROHIBÉS : Des saisies d'une valeur de plus de 260 millions F CFA incinérées
UNIVERSITÉS ET ÉTABLISSEMENTS SUPÉRIEURS : Diomaye demande la continuité des activités pédagogiques et la stabilité sociale
CONSEQUENCES DU CHANGEMENT CLIMATIQUE POUR LE SENEGAL : La Banque mondiale prévient contre l’inaction  
RÉDUCTION DE LA CEL/VA : Rufisque sonne la mobilisation
ÉCONOMIE - CAMPAGNE AGRICOLE : Le Premier ministre annonce cinq décisions structurelles importantes
MARCHE PACIFIQUE DE L’AIAIHS ET DU COMES INTERDITE : Les syndicalistes s’en prennent au ministre de la Santé
JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA PÊCHE : Le Sénégal affirme son autonomie face à l'Union européenne
Sénégal-USA
Kolda
CLÔTURE DU PROJET CASSECS : Les engagements de Mabouba Diagne
MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE L’ACTION SOCIALE : 399 salariés payés à ne rien faire depuis une dizaine d’années
FIN DES ACCORDS DE PÊCHE AVEC LE SÉNÉGAL : L’Union européenne largue les amarres
FMI
Sommet Russie-Afrique
Commerce extérieur
Accord de pêche Sénégal
CHERTÉ DE LA PRISE EN CHARGE, POLYPATHOLOGIE, MORTALITÉ DES ENFANTS… : L’appel au secours des diabétiques