Corsair revendique 32% des billets au départ de Dakar
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Avec 240 000 passagers ayant voyagé sur ses lignes en 20 mois d’activités en tant que compagnie régulière, Corsair international pointe aux premières loges des transporteurs aériens à partir de Dakar. Une ambition que même la menace d’une épidémie d’Ebola ne semble déstabiliser.
Présente au Sénégal depuis 24 ans, la compagnie française «Corsair international» juge positives ses activités dans le secteur du transport aérien, selon son président directeur général qui animait hier une conférence de presse à Dakar. Si l’on en croit Pascal de Izaguirre, ladite compagnie « est devenue un acteur majeur et incontournable du développement économique et touristique au Sénégal ». Ainsi, plus de 240 000 passagers ont voyagé sur les lignes dessertes par la compagnie, entre novembre 2012 et juillet 2014, depuis le début de ses prestations à partir de Dakar «en tant que transporteur régulier», a indiqué le Pdg.
Expliquant les facteurs de ce «succès», le patron de Corsair a mis en évidence «l’introduction de tarifs compétitifs» grâce à une baisse du prix moyen du billet de «33%», ce qui a «stimulé le trafic global» en hausse de «54% au départ de Paris.» Au final, le transporteur français revendique «désormais 32% des billets vendus au départ de Dakar.»
Dans ce registre des facteurs de compétitivité, Corsair avance aussi une «nette augmentation de l’offre de vols directs» à partir de la capitale sénégalaise, laquelle engendre un temps de vol «divisé par deux», le tout en sus de «tarifs compétitifs par rapport à un vol non direct.»
Selon Pascal de Izaguirre, ces efforts résultent d’un «engagement auprès du président de la République depuis deux ans.»
Par ailleurs, le Pdg de Corsair est revenu sur les appréhensions liées à la présence d’un cas avéré du virus Ebola, un étudiant guinéen entré de force au Sénégal. Et c’est pour affirmer n’avoir aucune inquiétude. «J’ai confiance en la capacité des autorités sénégalaises pour ce cas Ebola. Sinon, nous ne serions pas là. Nous sommes bien là où nous sommes», a-t-il indiqué.
SAMBA DIAMANKA