La Presse, le quotidien gouvernemental tunisien, a loué la prestation, lors du match Sénégal-Tunisie (0-0) joué vendredi à Dakar, de l’arbitre gabonais Eric Arnaud Otogo Catane et de ses assistants. "Merci l’arbitre", a titré La Presse, ajoutant : "Une fois n’est pas coutume, nous n’allons pas nous plaindre d’un arbitre africain, mais le remercier pour services rendus". "A Dakar, il nous a offert de bien beaux cadeaux, avec notamment deux à trois hors-jeux imaginaires sifflés contre les Sénégalais.

Ces mêmes Sénégalais qui ont eu raison des Egyptiens en annulant leur hors-jeu piège", se réjouit le journal gouvernemental tunisien. "Pour le reste, deux leaders du groupe qui ne créent aucune occasion de but en 95 minutes, il faut le faire". Le quotidien gouvernemental a certainement oublié les penaltys non sifflés et la reprise manquée de Sadio Mané sur une offrande venue de la gauche, sans compter le tir de Papiss Demba Cissé, qui a ricoché sur le pied d’un joueur tunisien.

A Monastir, il sera question pour la Tunisie de "faire ou ne pas faire le jeu", ajoute le journal. "Plus on reportera la réponse, plus on sera dans le doute et l’incertitude", commente-t-il. La Presse estime que les Aigles de Carthage ont agi de la même manière, face au Botswana, comme devant l’Egypte et Sénégal. Et probablement de la même manière encore, mercredi prochain, face à ce même Sénégal, poursuit-il.

Leekens et son adjoint ne se parlent pas

Dakar, 12 oct (APS) - Georges Leekens, le sélectionneur de la Tunisie, et son nouvel adjoint, Nizar Khanfir, se sont ignorés royalement lors du match des Lions contre les Aigles de Carthage, annonce La Presse, le quotidien gouvernemental tunisien. "Ceux qui ont suivi la rencontre ne pouvaient pas ne pas remarquer qu’entre le sélectionneur et son nouvel adjoint, la rupture est totale", écrit le journal. "Nizar Khanfir était dans son coin et se levait à chaque fois que le sélectionneur s’asseyait", ajoute-t-il.

"Leekens, lui, ne discutait qu’avec Hatem Missaoui", poursuit La Presse, qui qualifie de "surréaliste" l’attitude du sélectionneur tunisien et son adjoint. "A son arrivée, et après avoir bien évalué la situation, le Belge a clairement signifié au président de la FTF (Fédération tunisienne de football) qu’il n’avait ni l’intention, et encore moins l’envie, de travailler avec Youssef Zouaoui et Nizar Khanfir", écrit encore le journal.

Et le quotidien d’ajouter : "Mais s’il a obtenu gain de cause pour le premier, voilà qu’il se voit réimposer le second. Non seulement ce n’est pas bon pour l’équipe nationale, mais c’est carrément malsain. Fermons au plus vite la parenthèse."

(aps)