Sup De Co lance son master des marchés
Le groupe Sup De Co vient de lancer un nouveau master en finance de marché. Ceci, dans le but d’apporter une réponse aux besoins en professionnels de la Banque et des marchés.
Après l’Institut africain de management (IAM) qui a mis sur pied une salle des marchés, c’est au tour du groupe Sup De Co de lancer hier son master en finance des marchés. Cet évènement a été suivi d’une conférence animée par le Directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières, Edoh Kossi Amenounve, sur le ‘’développement des marchés financiers en Afrique’’. Le marché financier régional a besoin de se développer. Pour ce faire, on doit former des jeunes pour qu’ils puissent maîtriser l’instrument boursier’’, plaide M. Amenounve.
Selon le PDG du groupe Sup De Co, Aboubacar Sédikh Sy, le marché boursier est en plein essor. Avec ce ‘’développement rapide du marché des capitaux’’, il est nécessaire, dit-il, de préparer les étudiants’’, parce que l’Afrique a besoin d’aller très vite dans la maîtrise des enjeux modernes. Sup De Co Dakar entend apporter une réponse aux besoins en professionnels de la banque et des marchés qui ne cessent de croître de nos jours et qui créent de ce fait de nombreuses opportunités de carrière pour les jeunes Africains.
Ce marché a de réelles potentialités d’emplois. Toutes ces années, ajoute le DG de la Brvm, la bourse a contribué à mobiliser des ressources aussi bien pour le financement des institutions publiques régionales et internationales que pour le secteur privé. Ainsi, pour continuer sur cette bonne dynamique, il est bon, d’après Edoh Kossi Amenounve, d’associer ceux qui seront les décideurs de demain. ‘’Plus on aura d’étudiants qui maîtrisent les techniques de marché, plus notre marché deviendra efficient. Une fois sur le marché, ils vont apporter un certain dynamisme’’, explique-t-il.
Le marché financier régional peut se développer convenablement si on fait face à certains défis. Des contraintes relatives, selon le DG de la BRVM, aux besoins d’investissements ou au renforcement de notre système financier. Les autres problèmes que rencontrent ce secteur sont, entre autres, ‘’l’étroitesse des marchés locaux’’, la ‘’faible levée des ressources’’ ou la ‘’faible émission du secteur privé’’.
Cependant, malgré ses nombreux défis à relever, le marché financier africain a connu une croissance rapide depuis quelques années. C’est ainsi qu’en 2013, 1 128 nouvelles introductions en bourse ont été enregistrées pour un total de 167 milliards de dollars US.
ALIOU NGAMBY NDIAYE