Le MASA défend son bilan et promet une 9e édition encore plus ouverte
Yacouba Konaté, le Directeur Général du MASA, était dans le cadre de la Francophonie à Dakar pour échanger avec les journaliste sur le bilan du 8e MASA et introduire le thème, les défis et les enjeux de la prochaine édition, prévue du 26 mars au 2 avril 2016.
C’est au village de la Francophonie, sis au Grand Théâtre de Dakar, que le Marché des Arts du Spectacle Africain (MASA) a posé ses valises pour présenter le bilan de sa dernière édition, tenue en mars 2014. Et, c’est le DG en personne, Yacouba Konaté, qui a convié les journalistes à un point de presse ce vendredi, en début de matinée, pour faire le point avec eux des acquis de ce grand rendez-vous panafricain de la Culture, ainsi que des enjeux et défis inhérents à la prochaine échéance, en 2016, dont le thème est ‘’Arts de la scène : quels spectacles et quels publics?’’.
Evénement labellisé francophone, le MASA draine chaque année plusieurs milliers de festivaliers venus d’Abidjan et d’ailleurs… Cette ouverture se traduisant d’autant plus que l’événement encourage l’usage d’une pluralité de langues de travail par les artistes. Faisant ainsi la part belle au panafricanisme, le MASA a, pour 2016, l’ambition de s’ouvrir à la diaspora avec une invitation lancée aux pays d’Amérique Latine, où vit une forte communauté issue de la Diaspora Noire.
Lieu de formation également, le MASA s’est au fil des ans positionné comme une ‘’ école’’ de renom quant à la production travailleurs du mode du spectacle qualifiés, surtout concernant les volets sons et lumière ou encore audiovisuels…
Plate-forme économique enfin, le MASA a surtout pour vocation d’offrir aux artistes africains des opportunités de contrat :
Ouvert pour la 1ère fois en 1993 en Côte d’Ivoire, le MASA est une biennale qui s’est déployée pour devenir la 1ère plate-forme des arts vivants à l’échelle de toute l’Afrique. Plus de 2 000 professionnels sont ainsi attendus pour la 9e édition, avec une audience tournant entre 10 000 et 25 000 spectateurs au Palais de la Culture d’Abidjan.
Sophiane Bengeloun