Publié le 23 Sep 2015 - 13:16
DIFFUSION D’IMAGES A CARACTERE PORNOGRAPHIQUE

Largué par sa concubine, il se venge sur facebook

 

Après 10 ans de concubinage, Victorine Madiba et Jean Paul Etoga se sont retrouvés à la barre du tribunal des flagrants délits, pour une vengeance qui a dérapée.

 

Entre Victorine Madiba et Jean Paul Etoga, l’histoire risque de se terminer par la prison et une amende de 5 millions pour le second nommé. Une histoire d’amour qui aura duré 10 ans. Le couple vivait en concubinage, depuis 2005. A cause de photos indécentes diffusées sur le net, les deux ex-concubins se sont retrouvés à la barre du tribunal des flagrants délits, pour diffusion d’images à caractère pornographique, avec accès frauduleux, dans un système informatique. Lorsque Jean Paul Etoga a senti que sa concubine voulait le quitter, il a commencé à proférer des menaces, arguant qu’il diffuserait des photos d’elle, nue. Ne croyant pas à l’existence de telles images, la demoiselle n’en a pas tenu compte.

Mais tout a changé lorsque Michel Anatazi, qui fréquente la même chorale qu’elle, est venu lui dire que son concubin détenait des photos d’elle nue. Et qu’il envisage de les diffuser sur internet. Quelque temps après, Victorine Madiba s’est rendu compte que sa boîte mail a été piratée ainsi que son compte facebook. Quelques jours plus tard, des parents qui sont au Portugal l’ont appelée pour lui reprocher les photos indécentes qu’elle a publiées. ‘’Mes parents pensaient, dans un premier temps, que j’ai été tuée et que les malfaiteurs ont ensuite publié la photo. Lorsqu’ils ont vu les images de nos ébats, ils ont eu mal et ont réagi d’une façon qui ne m’honore point’’, a-t-elle dit devant le juge. Sur l’une des photos, elle est totalement nue. Sur l’autre, il s’agit de leurs ébats sexuels, mais le sieur Etoga a pris le soin de couper sa tête. Vexée et meurtrie, la partie civile réclame 5 millions. Cette demande a occasionné des murmures dans toute la salle…

Le prévenu a toutefois contesté les faits, soutenant qu’il s’est simplement limité à proférer des menaces. Qu’il ne ferait jamais une telle chose. Ces dénégations n’ont pas convaincu le procureur. ‘’Il doit être retenu dans les liens de la prévention, du fait que les gendarmes ont saisi les appareils numériques contenant les images et qu’il s’agit nettement d’une photographie où elle était nue et une autre faisant montre de leurs ébats sexuels’’. Il a requis deux ans dont deux mois fermes. Le conseil de la défense a déclaré que rien dans ce dossier ne permet de dire que le prévenu est l’auteur des faits. Il a sollicité la relaxe au bénéfice du doute. 

Jean Paul Etoga sera édifié mardi prochain.

AMINATA FAYE (STAGIAIRE)

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