Publié le 21 Dec 2015 - 19:46
MAMADOU LAMINE DIALLO, TEKKI

‘’Lamine Diack a participé à hauteur de 10 000 euros aux assises nationales’’

 

‘’Je ne suis pas au courant de ça. La seule chose dont je suis au courant, c’est que Lamine Diack a participé à hauteur de 10 000 euros aux assises nationales. Ça a été dit publiquement. Tout le monde l’a entendu. En dehors de ça, il n’y a rien à ma connaissance.’’ M. Diallo affirme ‘’n’avoir pas connu un financement de Benno Siggil Senegaal en tant qu’entité politique formée pour les élections locales de 2009’’.

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MADIEYE MBODJI, YOONU ASKAN WI

‘’La question d’un soutien de Lamine Diack à notre candidat n’a pas été posée’’

‘’Je ne suis pas au courant avant, pendant et après les élections que Lamine Diack ait soutenu d’une manière ou d’une autre la coalition Benno Siggil Senegaal, lors de la présidentielle de 2012. Je n’ai jamais reçu une quelconque information de ce genre. Ce que je sais, c’est que dans aucune instance de BSS dont nous étions membres au premier tour de l’élection en 2012, à aucun moment la question d’un soutien de Lamine Diack à notre candidat n’a été posée. Nous avons plutôt trouvé les modalités de financement de notre campagne entre les différentes parties prenantes de la coalition. Les partis politiques, les personnalités, chacun a mis la main à la poche pour financer notre campagne du premier tour. Maintenant, est-ce qu’il y a certaines choses qui se sont passées et que certains ignorent, vous voyez bien que je ne peux pas me prononcer sur des choses dont je ne suis pas au courant. Officiellement et publiquement, dans toutes nos instances, jusqu’à la fin du premier tour, il n’a jamais été question d’un quelconque financement de Lamine Diack à notre candidature.’’

Financement

Nous à Yoonu Askan wi, nous pensons que mise à part la nécessité de vérifier ce qui a été dit, il faut faire attention à ce qu’on dit pour ne pas tout prendre comme argent comptant et accuser précipitamment les gens. Vous voyez bien que le journal a reconnu s’être trompé et a présenté des excuses. Mais au-delà, le problème essentiel posé à travers cette controverse renvoie à la nécessité d’un financement public et légal d’un parti politique. Cela a toujours été notre position, celle des assises nationales et de la CNRI. Il faut aussi trouver les dispositions règlementaires permettant de plafonner les dépenses de campagne électorale.’’ 

 

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