38 prétendants pour deux sièges
38 candidats issus de la coalition Benno bokk yaakaar se sont déclarés à Fatick pour disputer les deux sièges attribués au département au sein du Haut conseil des collectivités territoriales. Du coup, l’arbitrage de Macky Sall a été sollicité pour décanter la situation.
Les investitures pour l’élection des membres du Haut conseil des collectivités territoriales fissurent la coalition Benno bokk yaakaar (BBY) dans certaines parties du pays. Dans le département de Fatick, 38 candidats se sont déclarés pour disputer les 2 sièges attribués à la localité, rapporte le maire de la commune de Ndiob, Oumar Ba contacté hier par EnQuête.
Selon lui, la liste des 38 candidats a été soumise à l’arbitrage du chef de l’Etat qui devra trancher en dernier lieu. Si les responsables politiques du département de Fatick ont choisi Macky Sall pour faire le choix des candidats, c’est parce que, renseigne Oumar Ba, ‘’il est natif du département’’. Ainsi, dit-il, ils veulent par-là donner Fatick en exemple en termes de stabilité contrairement aux autres localités où il y a ‘’des tiraillements et des invectives de part et d’autre’’. Toutefois, pour Ousmane Barro Dione, responsable politique dans le département, Fatick doit dépasser de recourir à l’arbitrage du chef de l’Etat. D’après ce conseiller municipal, ‘’c’est la énième fois que cela se passe ainsi’’ dans leur département.
‘’À chaque fois, les gens n’arrivent pas à s’entendre, l’arbitrage est laissé à l’appréciation du Président. Je pense qu’on doit dépasser cela. Fatick est une ville témoin, la ville du Président. Entre responsables, les gens doivent s’accorder autour de l’essentiel’’, souligne-t-il. En effet, selon lui, les ambitions à Fatick dépassent de loin les 38 candidats annoncés. ‘’Je suis candidat et je ne suis pas dans cette liste. On a plaidé pour que les deux postes reviennent aux jeunes et aux femmes. Car, dans toutes les élections qui sont passées, la jeunesse n’a jamais été prise en compte. Aujourd’hui, c’est l’occasion de rectifier cette injustice’’, rouspète-t-il.
ALIOU NGAMBY NDIAYE