Amitiés et amours dangereuses...
Claire Chazal évoquait ses vacances, les festivals littéraires, la maison en bord de mer qu'elle loue entre amis et son compagnon Arnaud Lemaire, la semaine dernière dans Paris Match. On retrouve la star des journaux télévisés du week-end de TF1 dans les pages de GQ. Au lendemain des législatives, la jolie blonde de 55 ans a reçu Frédéric Taddeï dans son appartement parisien. L'occasion d'évoquer ses amitiés politiques, son métier, la notoriété...
Amitiés et amours dangereuses...
Ces derniers mois, on a beaucoup écrit sur les "liaisons dangereuses", celles entre les journalistes et les politiques. Audrey Pulvar, sur France 2 et France Inter, a fait les frais de son histoire d'amour avec Arnaud Montebourg, et ce avant même qu'il soit nommé ministre. Pour Claire Chazal, ce sont des faux procès que l'on intente à ces journalistes : "Je considère qu'elles pouvaient rester indépendantes, intelligentes, fortes et autonomes, et continuer d'exercer leur métier." Si elle n'est jamais tombée amoureuse d'un homme politique, Claire Chazal évoque avec beaucoup de naturel ces accointances politiques. Dominique Strauss-Kahn, François Hollande, Ségolène Royal ou Nicolas Sarkozy, elle a leur numéro et ils ont le sien : "Je les connais depuis trente ans. Je les ai vus grandir, devenir députés alors que j'étais jeune journaliste. Nous avons avancé ensemble. Parmi eux figurent forcément des amis. Mais on peut tout à fait l'oublier, en faire l'abstraction, quand on reste dans le cadre de son métier, d'une émission sérieuse."
Alors que la nomination à la tête des Inrocks d'Audrey Pulvar fait du bruit et que l'on oublie à peine le tweet de Valérie Trierweiler, que Frédéric Taddeï considère comme une déclaration d'indépendance, Claire Chazal reconnaît qu'il était peut-être compliqué pour la première de rester chroniqueuse dans On n'est pas couchés, "une émission plus polémique, où elle prend parti". Quant à la compagne du président, Claire Chazal laisse entendre qu'elle ne peut jouer sur les deux tableaux : "L'épouse d'un ministre n'a pas de rôle protocolaire, la première dame si. Valérie Trierweiler pouvait y renoncer, mais elle ne l'a pas fait. Elle a participé à toutes les cérémonies, ce que je ne conteste pas. Elle dispose d'un bureau... La seule chose qu'on puisse se demander, c'est puisqu'elle s'est justement glissée dans ce rôle-là, n'y a-t-il pas quelques contraintes ?" Cécilia Attias disait que c'était un job que l'on embrassait entièrement, ou que l'on ne prenait pas. Et François Hollande, pour clore enfin la polémique, déclarait qu'il devait "y avoir des règles"...
Beaucoup de chaleur humaine
Le job de Claire Chazal implique une certaine renommée, donc un public et sa curiosité. D'un côté, elle protège sa vie privée coûte que coûte, quitte à mentir des années sur le fait que Patrick Poivre d'Arvor est bien le père de son fils François, né en 1995 : "Mais cela nous regardait nous, confie Claire Chazal. Les choses entre nous ont toujours été extrêmement claires, dans la vérité. Nous avons fait cet enfant avec envie et amour." De l'autre, elle s'affiche avec Arnaud Lemaire et à la question de Taddeï par rapport à ceux qui la traitent de "cougar", elle répond : "Si les choses sont faites avec sincérité, le public l'accepte facilement." Claire Chazal considère être la même à l'écran et dans la vie et se plaît à rester accessible : "La notoriété ne m'a jamais pesé. Elle m'apporte beaucoup de chaleur humaine (...) Il n'y a pas tant de gens qui disent du mal de moi ou je ne l'entends pas. Je vis comme tout le monde dans mon quartier. Je prends le métro. Les gens me demandent une photo, cela me prend deux secondes. Il n'y a aucune raison de le leur refuser. Je vis comme ça, en l'acceptant." Et même s'il y a eu quelques téléspectateurs envahissants ou effrayants, cette histoire d'amour avec le public, fidèle devant son écran de télévision, dure depuis plus de 20 ans...
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