Publié le 1 Feb 2021 - 19:48
ATTAQUES CONTRE LES JOURNALISTES

 Un système de surveillance mis en place

 

Les agressions et crimes contre les journalistes ne resteront plus impunis. L’Union africaine vient de lancer un outil afin de traquer toutes les attaques à leur encontre et protéger ainsi la liberté d’expression.

 
 
Une nouvelle plateforme numérique en vue de protéger les journalistes a vu le jour, vendredi ((https://safetyofjournalistsinafrica.africa/). Cet outil permettra de réaliser des actions de surveillance, de compte-rendu et de suivi en temps réel des attaques contre les journalistes sur le continent. Il s’agira également de médiatiser celles-ci et de lutter contre l’impunité. Le dispositif permettra donc de créer des synergies entre les parties prenantes, afin de contraindre les auteurs des violences envers les journalistes et l’ensemble des médias à répondre de leurs actes.
 
‘’Notre marche vers la réalisation des aspirations de l'Agenda 2063 de l'Afrique que nous voulons - exige que nous nourrissions et protégeons des médias libres et indépendants. Cela exige que nous défendions vigoureusement le droit des journalistes de faire leur travail, d'écrire, de publier et de diffuser ce qu'ils aiment, même si nous sommes en désaccord avec tout ou partie de celui-ci. L'Afrique est en marche pour ancrer une culture des Droits de l'homme, de la démocratie, de l'égalité des sexes, de l'inclusion, de la paix, de la prospérité, de la sécurité pour tous les citoyens et de la liberté et de l'indépendance des médias sans entraves’’, a déclaré, à l’occasion, le président de l’Union africaine Cyril Ramaphosa.
 
Présidant la cérémonie de lancement à Addis Abeba, il a exhorté les pays africains, les institutions et tous les chefs d'État et de gouvernement à soutenir ce projet historique. La plateforme, selon le président sud-africain, va contribuer à un environnement propice au fonctionnement des médias dans les États membres de l'UA. Cela, grâce au respect des droits des journalistes.
 
Le projet est l’œuvre d’un travail collectif du Forum des éditeurs africains, l'Unesco, la Fédération internationale des journalistes, la Fédération africaine des journalistes, la Commission africaine des Droits de l'homme et des peuples et le Mécanisme africain d'évaluation par les pairs. 
 
‘’Plus aucun journaliste ne devrait aller en prison...’’
 
De l’avis du président du Burkina Faso, plus aucun journaliste ne devrait être inquiété dans l’exercice de son métier. ‘’Nous avons le devoir de défendre vigoureusement le droit des journalistes à faire leur travail de collecte, de publication et de diffusion d'informations, même si nous ne sommes pas d'accord avec tout ou partie de ce qui est dit ou écrit. C'est l'essence même de leur métier et leur contribution indispensable à la gouvernance de nos pays. Pour renforcer nos démocraties, plus aucun journaliste ne devrait aller en prison pour délit de presse et aucun journaliste ne devrait voir sa vie menacée dans l'exercice de sa profession’’.
 
Ainsi, la plateforme s’attaquera aux menaces pesant sur l’intégrité physique ou la sécurité des journalistes et d’autres acteurs des médias (blogueurs, écrivains, défenseurs des Droits de l’homme et autres témoins de la chose publique), aux cas d’impunité, menaces envers la confidentialité des sources des journalistes ou contre l’intégrité physique et la sécurité de celles-ci, du fait de leur collaboration avec les journalistes, les médias, les défenseurs ou organisations des Droits de l’homme. Les atteintes à la vie privée des journalistes des restrictions à la liberté de la presse, telles que l’intimidation (discours haineux, incitation à la violence) de la part des autorités judiciaires et politiques. 
 
Cette initiative s’inspire de la Plateforme pour la protection du journalisme et la sécurité des journalistes du Conseil de l’Europe.  
 
EMMANUELLA MARAME FAYE

 

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