Centre des hemodialyses
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Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a tenu à apporter sa part de vérité dans l’affaire de la fermeture du centre des hémodialysés qui se trouve en face de l’Ucad. Selon lui, il s’agit d’une relation entre deux privés et que l’Etat n’a rien à y voir.
‘’En fait, souligne le ministre, il s’agit d’une affaire entre une clinique privée et son bailleur. Quand la clinique accumule beaucoup d’arriérés, le bailleur est en droit de la traduire en justice et c’est ce qui a été fait. On n’y peut rien, si le juge tranche en faveur du bailleur et décide de l’expulsion’’.
A l’en croire, tout ce que l’Etat peut faire, c’est d’intervenir pour que les patients de la clinique n’en pâtissent pas. ‘’Notre rôle est de faire en sorte que les patients ne souffrent pas de cette situation. Et nous avons pris toutes les dispositions pour redéployer ces derniers dans les structures, afin que les prises en charge ne soient pas interrompues.
L’Etat ne peut pas, aujourd’hui, empêcher au bailleur de mettre en application la décision de justice portant expulsion de son locataire. C’est à l’emprunteur de mobiliser l’argent nécessaire pour payer sa dette’’.