Publié le 17 Feb 2024 - 08:13

Serigne Abdou Bara Doli Mbacké

 

Candidat recalé à l’élection présidentielle, par ailleurs vice-président du groupe parlementaire Liberté, démocratie et changement et président du mouvement Nékal fi Askane Wi,  Serigne Abdou Bara Doli Mbacké a fait face à la presse, hier. Il a donné son avis sur la décision du Conseil constitutionnel. La vérité a été dite,  selon lui. ‘’On ne peut pas respecter les délais fixés par le Conseil constitutionnel en termes d’organisation d’élection avec la campagne et la passation de service pour ce 25 février. 

À cela s’ajoute le fait que le 2 avril, Macky ne sera plus président de la République. Si la Présidentielle n’est pas organisée le 3 ou le 10  mars, cela ne pourrait se faire avant le 2 avril. S’il y a élection d’ici cette date, Ousmane Sonko et Karim Wade n’y participeront pas. Au cas échéant, est-ce que le Conseil constitutionnel va maintenir les 20 candidats ou les 19, sans celui de Rose Wardini ? C’est des questions qui n’ont pas encore de réponses’’, a souligné Serigne Bara Doli Mbacké. Aussi, a-t-il indiqué, ‘’les candidats ne sont pas prêts à aller à l’élection.

Aucun d’entre eux n’est prêt, qu’ils soient de l’opposition ou du pouvoir. Tous souhaitent le report de cette élection jusqu’après le 2 avril. Des candidats qui ont vu hier Macky Sall, lui ont fait savoir qu’on ne peut pas tenir une élection avant le 2 avril. Il y a aussi des faucons du palais qui lui ont dit de dissoudre le Conseil constitutionnel. S’il le fait, ce sera très grave. Moi, je pense qu’il doit quitter le pays à date échue, c’est-à-dire le 2 avril et confier la gestion du pays au président de l’Assemblée nationale qui organisera cette élection. Et qu’on recommence le processus. À partir du 3 avril, l’actuel processus sera caduc. Pour ce cas-ci, Ousmane Sonko ne sera pas candidat à cause de la décision de la Cour suprême. Macky Sall veut que ce soit Sonko qui aille aux élections et non Diomaye Faye. Je pense que ce serait mieux ainsi, car Sonko a plus d’expérience, il connaît mieux l’État’’.

...D’après le candidat recalé Serigne Abdou Bara Doli Mbacké, il n’y a pas de détenu politique dans ce pays. ‘’Moi qui vous parle, Macky m’a emprisonné pendant 30 jours. Pourtant, je ne me considérais pas comme un détenu. Actuellement, dans ce pays, seules les négociations peuvent régler la situation et non la confrontation. Les Sénégalais en ont marre des confrontations. D’ailleurs, ceux qui vont l’appeler ne verront personne. Ousmane Sonko, beaucoup de gens ne souhaitent pas qu’il soit libre, car il constitue un fonds de commerce pour eux. Mon avis est que seule une grande coalition peut faire sauter le régime. Mais le souci est que la vraie opposition se trouve dans l’opposition.

Les vrais opposants sont dans l’opposition. Ceux qui étaient au pouvoir sont dans l’opposition et vice-versa. Ceci montre que le Sénégal traverse des moments sombres de sa vie’’, a-t-il confié. ‘’On m’accuse d’être proche de Macky Sall. Pourtant, à chaque fois que je parle avec des gens du régime, c’est pour plaider la cause de gens de l’opposition emprisonnés. Macky m’a causé beaucoup de torts. Mes entreprises sont fermées. À cause de Macky, j’ai un enfant qui est malade depuis plus de deux ans et il est cloué au lit’’, a conclu le marabout politicien.

Section: 
MAIRIE DE DAKAR : Barthélémy Dias déchu et un nouveau chapitre s’ouvre
LD debout sur la situation politique nationale
“SCANDALE ASERGATE” : Un TAS d’irrégularités
DÉPENSES DES INSTITUTIONS : Le cache-cache budgétaire qui dérange
MAGISTRATURE ET POLITIQUE : L’UMS fixe les lignes rouges
“ADOU KALPÉ”, “ILLÉGAL”, “SAUPOUDRAGE” : L’APR déchire le plan “Jubbanti Koom”
LE PLAN DE REDRESSEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL (PRES) / Une nouvelle feuille de route pour le Sénégal, selon le Moncap
OUSMANE SONKO EN TURQUIE : Une visite stratégique pour renforcer les relations sénégalo-turques
RENÉGOCIATIONS DES CONTRATS ET RÉVISIONS DES CODES DANS LE SECTEUR EXTRACTIF : Ousmane Sonko dévoile les premiers constats du comité
CONCLUSIONS DU DIALOGUE NATIONAL : Les partis de l’opposition dénoncent des manquements
CRISE POLITIQUE AU MALI : Moussa Mara dans la tourmente, Soumaïla en mémoire
REDRESSEMENT ÉCONOMIQUE : Le pari de l’endogénéisation
CRISE POLITIQUE : L’APR hausse le ton
PRÉSIDENTIELLE 2025 EN CÔTE D’IVOIRE : Ouattara se lance pour un 4e mandat, Soro dénonce
POUR DES RELATIONS HUILÉES ENTRE LE SÉNÉGAL ET LA MAURITANIE : Les sections Isems pérennisent des stratégies de collaboration
APR APRÈS LE POUVOIR : Le temps du renouveau 
RÉORGANISATION DE L’APR : Macky Sall rajeunit la direction du parti
TRAQUE CONTRE LA PRESSE - SOCIETE CIVILE : Les dérives verbales de Waly Diouf Bodiang
SORTIE DU LEADER DU SÉNÉGAL BI ÑU BOKK : Barth sans gants
PETITE ENFANCE ET CASE DES TOUT-PETITS : Des conseillères familiales renforcées en éveil et stimulation précoces