Offre d’une meilleure santé
En marge d’un atelier de partage avec les acteurs de la mise en œuvre pour la mise en place d’un mécanisme de référencement des migrants de retour, la cheffe de mission de l’Organisation internationale pour la migration (OIM) a indiqué que 600 migrants de retour ont été enrôlés dans le cadre de la Couverture maladie universelle (CMU). Pour Valeria Falaschi, c’est pour leur offrir une meilleure santé. Par ailleurs, elle a rappelé que s'inscrivant dans le cadre du programme ‘’Protection, retour et réintégration des migrants de retour (MPRR) au Sénégal’’ financé par l'Union européenne et mis en œuvre par l'OIM avec le soutien du gouvernement du Sénégal, l'atelier d’hier est le premier d'une série de rencontres qui devront les mener, à terme, à la mise en place, au Sénégal, d'un mécanisme national de référencement des migrants de retour vers les acteurs étatiques et non étatiques en vue d'une bonne réintégration économique, sociale et psychosociale.
En effet, selon elle, depuis plusieurs années, le Sénégal fait face à d'importants flux migratoires. ‘’De nombreux jeunes empruntent les routes migratoires, quelques fois au péril de leur vie, s'exposant ainsi à des risques multiples : maladies, maltraitance, abus de toutes sortes, blocage le long de leurs itinéraires, etc. Ceux d'entre eux qui parviennent à revenir se retrouvent dans un état de vulnérabilité tel qu'il leur est difficile de retrouver une vie normale. D'où l'urgente nécessité de penser à mettre en place un instrument efficace susceptible de favoriser leur réintégration dans le tissu socioéconomique du pays’’, a-t-elle dit.
...‘’Comme vous le savez, les intervenants dans le secteur de la migration sont multiples et variés, mais le manque de coordination dans leurs actions réduit fortement l'efficacité attendue. Dès lors, il s'avère indispensable d'y apporter une solution afin de maximiser les effets des interventions sur la vie des migrants de retour et de maximiser leur apport dans le développement du pays.
Le mécanisme de référencement que nous comptons mettre en place sera donc un cadre de coopération à travers lequel tous les acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux, la société civile ainsi que les autres acteurs issus des institutions internationales et onusiennes vont coordonner efficacement leurs actions en vue de créer les conditions d'une meilleure réintégration économique sociale et psychosociale des migrants de retour’’, a-t-elle confié. Cet atelier de partage est donc une occasion, selon elle, pour tous les acteurs présents de discuter, d’échanger et de s’accorder sur les contours que devront prendre ceux qui définiront la manière dont tous les membres de ce mécanisme vont réaliser le processus de référencement des migrants vers les acteurs compétents.